Dayamba, Juali
Dayamba Juali naquit en 1938 à Popouomou dans la commune de Partiaga, province de la Tapoa, en Haute Volta (actuel Burkina Faso). Il était le fils de Dayamba Handi et de Tankoano Tana. Sa famille quitta Koualidéni, village situé dans la province du Gourma, pour venir s’installer à Popouomou. C’était une famille de forgerons. Le papa de Juali avait deux femmes, et sa maman avait trois enfants de pères différents. Tous étaient animistes. Juali grandit chez son grand frère Yentema. Dans sa petite enfance, il n’avait pas eu l’opportunité d’être inscrit à l’école, parce qu’il n’y avait qu’une seule école primaire dans toute la province de la Tapoa à l’époque. Juali était un jeune homme physiquement très mince mais beau. Plus tard, on l’avait surnommé « Juali Commis ». On lui avait attribué ce nom à cause de sa manière de s’habiller, sa beauté, et son élégance. Entre l’âge de 16 et 17 ans, il quitta Popouomou, son village natal, pour aller à Diapaga à la recherche d’un emploi auprès des missionnaires de la SIM (Sudan Interior Mission) basés à Diapaga depuis 1945. Ces missionnaires employaient des jeunes gens comme main d’œuvre pour construire leurs habitations.
Juali chez les missionnaires de la SIM
Arrivé à Diapaga, Juali partit à la station SIM auprès du missionnaire Iver Ruten (surnommé en langue locale Jamoanli ou « homme teint clair ») à la recherche d’un travail. Un beau matin, il se présenta au missionnaire avec ses camarades qui étaient aussi venus à Diapaga avec le même but. Le missionnaire envoya des gens pour leur dire de repartir et de revenir le lendemain matin. C’est ainsi que le lendemain matin, Dayamba et ses camarades se présentèrent de nouveau au missionnaire. Mais il se trouvait qu’il y avait déjà trois jeunes aux côtés du missionnaire. Il s’agississait de Lebené Beogo, Bilimpo Yonli, et son petit frère Yempabou Yonli. Le missionnaire Iver Ruten envoya Bilimpo pour choisir un jeune parmi ceux qui se présentaient ce jour-là. Bilimpo porta son choix sur Juali. Il l’amena chez le missionnaire qui lui demanda s’il pouvait confectionner les briques. Il hésitait, puisque que Juali était le plus jeune de ceux qui étaient là. Ses camarades le dépassaient en âge et en taille. Mais la réponse de Juali fut affirmative. C’est ainsi que Juali a été embauché par le missionnaire dans les années 1952-1953. À la fin de ce temps, quand Iver a vu que Juali pouvait confectionner de bonnes briques, il le garda pour d’autres tâches. Juali est resté chez le missionnaire et par la suite, le missionnaire lui a appris à cuisiner. Il était avec Lebinli Beogo, Bilimpo Yonli, et Yempabou Yonli chez le missionnaire comme employé. [1]
La conversion de Juali
En travaillant chez le missionnaire, Juali entendit parler de l’évangile de Jésus-Christ. En 1954, il accepta de donner sa vie à Jésus-Christ avec l’aide de Yempabou Yonli qu’il appelait affectueusement son père spirituel. [2] Comme Juali était intègre et sérieux dans toutes les petites tâches qu’on lui confiait, le missionnaire décida de l’employer comme son propre cuisinier. Mais lorsque la nouvelle missionnaire Mary Lou Corbin (surnommée Bouampoundi [« aimée »] en langue Gourmantché) arriva à Mahadaga entre 1954 et 1955, Juali fut affecté à Mahadaga pour être le cuisinier de cette dernière.
Juali était membre de la toute première petite église locale de Diapaga aux côtés de Lebinli Beogo, Bilimpo Yonli, Yenpabou Yonli, Lamoudi Ouoba, et de quelques femmes, dont Panpani et Jaana qui étaient considérées comme les diaconesses. [3] Ces deux femmes épaulaient le missionnaire dans la gestion de la petite communauté à travers l’accueil des étrangers et des nouveaux convertis. Tous les jeunes chrétiens qui étaient dans cette église venaient des villages éloignés de Diapaga. Ces jeunes furent les premiers convertis de la deuxième église locale de l’Eglise Évangélique SIM en Haute Volta, qui était la toute première église locale dans la province de la Tapoa. Ces jeunes se joignirent aux missionnaires dans l’effort de l’annonce de l’évangile. Ils se déplaçaient à pied, à vélo, et parfois en véhicule pour porter l’évangile de Jésus-Christ dans les hameaux de culture et les villages les plus éloignés de Diapaga.
Ses études pastorales et son mariage
Vu l’intégrité de Juali et son engagement dans sa foi chrétienne, il a été recommandé en 1956 par le missionnaire Jamoanli pour ’aller à l’école biblique de Niendouga pour se former comme pasteur. Il faisait partie de la quatrième promotion de cette école (1956-1959). Au retour de l’école biblique, Juali épousa Tankoano Tana en 1961. Le couple Dayamba s’engagea dans le ministère pastoral aux côtés de Yempabou Yonli à Gangalinti. Ce dernier quitta Gangalinti pour Botou en 1962. Dieu bénit le couple Dayamba avec huit enfants, dont cinq filles et trois garçons. Voici leurs noms : Ruth, David, Lydie, Nahomi, Paramanga, Marie, Paul, et Daniel.
Son engagement au ministère pastoral
Après un séjour d’une année à Gangalinti, Juali fut affecté comme pionnier à Tansarga entre 1962 et 1963. Arrivé à Tansarga, il fut confronté par un défi. Les gens du village lui avaient donné comme lieu d’installation un endroit hanté par de mauvais esprits. Ils voulaient savoir si le Dieu qu’il servait était plus puissant que les mauvais esprits. Sur ce terrain, il y avait un baobab dont l’une des branches portait un récipient en terre cuite (canari). En milieu Gourmantché, on utilisait le canari dans la conservation des pouvoirs mystiques (fétiches, gris-gris, etc.). Ainsi, le canari dans ce baobab représentait un pouvoir mystique qui pourrait apporter des malheurs à quiconque essaya de défier ces esprits. Une fois que Juali fut installé, les gens du village observaient ce qui allait se passer. Ils s’attendaient à ce que les esprits mauvais provoquent la mort du pasteur. Mais à leur grande surprise, la branche qui portait le canari s’écroula. Ni Juali, ni sa femme, ni ses enfants, ni les amis qui l’accompagnaient ne tombèrent malade.
Juali continua son ministère en annonçant la bonne nouvelle de Jésus-Christ dans cette localité. Il y avait des gens qui avaient accepté Jésus comme leur Seigneur et Sauveur personnel. C’est ainsi qu’une église a été implantée dans ce village. Juali sillonnait les villages environnants tels que Kabigou, Toabicagou et d’autres localités en annonçant l’évangile. Mais il n’avait pas focalisé son ministère pastoral uniquement sur la prédication de l’évangile et la prière. Il avait aussi accompagné son ministère à Tansarga par la plantation de manguiers. Aujourd’hui, si Tansarga est plein de manguiers, c’est à l’actif de Juali.
Après le séjour d’un certain nombre d’années à Tansarga, Juali quitta Tansarga en 1969 pour Tapojagbabli. [4] Tiandama Lompo fut installé comme aide-pasteur pour diriger cette église avec Juali. [5] Juali ne resta que deux ans à Tapojagbabli, mais par la puissance de l’évangile, sa courte présence dans cette localité eut un impact sur la vie des gens. Par exemple, sa présence dans ce village bouleversa le pouvoir d’un féticheur renommé de la localité. Cet homme avait reconnu que l’homme qui parlait de Jésus avait détruit son affaire. Par conséquent, ce féticheur accepta de croire en Jésus et ordonna que ses fétiches soient détruits. [6]
En 1971, Juali fut sollicité de nouveau pour aller à Jaboanga et travailler avec Kankanja Yonli au niveau du Centre de formation des jeunes filles. [7] Quand on lui demanda d’aller là-bas, il avait signifié qu’il ne pourrait pas y rester longtemps. Effectivement, une année plus tard en 1972, il laissa le centre de jeunes filles et retourna à Diapaga pour prendre la direction de l’église locale de Diapaga auprès de Lebinli Beogo.
Le décès de sa femme
En 1976, pendant que Juali était absent pour un service chrétien, sa femme Tana décéda subitement à Diapaga. Juali était parti le soir pour aller passer la nuit à Kalbouli. Pendant qu’il y était, sa femme tomba malade et décéda. Elle fut enterrée à son absence sans même que son mari ne soit informé. Au retour en famille, il n’a vu aucun adulte avec les enfants. Il demanda où était sa femme et les enfants dirent, « Papa, maman est morte ». À ces propos, Juali fondit en larmes et se laissa tomber à terre en roulant. Quelques minutes après, il se leva et prit sa Bible en demandant où était enterrée sa femme. Dans son état de traumatisme, il soutenait qu’il préférait suivre sa femme. Les gens sont venus le saisir pour essayer de l’empêcher d’aller au cimetière pour voir là où était enterrée sa femme. Mais à cause de son insistance, on l’accompagna au cimetière pour qu’il puisse voir sa tombe.
Cette situation marqua profondément Juali. Lorsque sa femme décéda, il resta avec huit enfants à gérer dont le dernier n’avait que six mois. Il se demandait pourquoi Dieu avait permis cela. Sous l’effet de l’émotion et de la profonde douleur, il pensait ne plus avoir une femme. Dans ces circonstances douloureuses, les frères chrétiens le soutenaient beaucoup. Yembuado Yonli, le grand frère de Yempabou Yonli était un soutien de taille. Il venait parfois prendre l’enfant qui avait six mois et le mettait sur son dos. Lydie le troisième enfant de Juali a raconté cela en ces termes :
C’est la première fois j’ai vu un homme adulte mettre un enfant au dos. Notre Papa était plongé dans la grande tristesse, nous-mêmes qui étions ses enfants, nous étions traumatisés par cet événement. Mais malgré la tristesse et la profonde douleur, papa resta dans la prière. C’était un moment très difficile pour notre papa et pour nous les enfants, surtout quand le dernier qui avait six mois pleurait. Notre papa nous avait appelés pour nous dire ceci, que c’est la volonté de Dieu que la maman est morte, et que si telle n’était pas le cas, elle ne devrait pas mourir. C’est sur ces mots qu’il nous consola en remettant notre sort à Dieu. [8]
Devant le grand défi d’avoir huit enfants à éduquer tout seul, les amis de Juali le conseillèrent de prendre une autre femme afin qu’elle puisse l’aider à élever les enfants. Ainsi, après la période de deuil, il commença à chercher une femme qui pouvait l’aider à éduquer les enfants. Mais là, il fit face à un autre défi lié à la pesanteur socioculturelle. En effet, aucune femme à l’époque ne souhaitait épouser un homme qui avait perdu sa femme. En ouvrant la maison de la défunte, c’est-à-dire en prenant sa place, elle craignait être frappée par le même sort. Mais grâce au soutien de ses collègues, et par la prière, Juali trouva celle qui accepta de se marier avec lui tout en bravant cette pesanteur socioculturelle. Juali épousa Lompo Awa en 1977 qui l’aida à éduquer les enfants. Ce deuxième mariage fut officié par le Pasteur Lompo Nakpaaba. Par la suite, Juali et Awa Lompo adoptèrent un enfant du nom de Moussa. [9]
L’héritage et le caractère de Juali
Juali fut le deuxième pasteur africain de l’Église évangélique SIM à diriger l’église locale évangélique SIM de Diapaga secteur 5. Il la dirigea de 1973 jusqu’en 2006, avec des petites interruptions de quelques années. Cette église locale avait été implantée par le missionnaire Iver Ruten et sa femme en 1945. Juali fut aussi le secrétaire général de l’Église nationale de 1971 à 1973 sous la présidence du pasteur Lankoandé Tankpari.
Juali a mené sa carrière pastorale dans cinq différentes localités : Gamgalinti, Tansarga, Tapojagbabili, Jaboanga, et Diapaga. Calme et timide de nature, il servit le Seigneur dans la loyauté et l’intégrité parfaite. Il s’attacha à la lecture et à la méditation de la parole de Dieu. C’était quelqu’un qui prenait beaucoup de temps dans la prière. Selon sa fille Lydie, c’était comme s’il n’y avait pas de sang au niveau de ses genoux, tellement il prenait du temps agenouillé dans la prière.
Dans toutes les localités où il a mené son ministère pastoral, Juali fut un modèle de référence pour les fidèles vis-à-vis de son pastorat, vis-à-vis de l’argent et vis-à-vis du sexe opposé. Juali laissa un immense héritage à Tansarga pour toute la population de cette localité, dont une église locale, la parole de Dieu semée à travers ses efforts d’évangélisation dans les villages environnants, et la plantation des manguiers qui devint une habitude pour beaucoup de gens de cette localité.
Au sein de sa famille, il n’a jamais caché sa volonté pour ses enfants. Il les invita toujours à suivre Jésus-Christ avec tout leur cœur. Cela se faisait à travers la prière familiale et la lecture de la parole. Il avait appris à ses enfants à lire la parole de Dieu dans leur langue maternelle, le gourmantché. Il disait à ses enfants, « Bien que vous soyez nés de parents chrétiens, il faut que vous acceptiez vous-mêmes de croire en Christ, sinon vous n’aurez pas le salut de Christ. » Il leur disait aussi, « Je n’ai pas laissé pour vous un héritage matériel et financier, mais je vous laisse la parole de Dieu comme un grand héritage que vous devez jalousement garder. » [10]
Juali fut un travailleur infatigable. Il tirait son revenu de l’agriculture et du jardinage. Il s’était engagé à suivre Christ malgré le manque de soutien financier à l’époque. Il ne ’se plaignait pas de sa situation mais il se contentait du peu qu’il avait, et tous ses enfants ont été scolarisés grâce à la sueur de son front. Il aimait bien son travail pastoral, et il ne badinait pas avec l’œuvre de Dieu : tout acte devait être fait dans le respect absolu. [11] Aucun étranger ne pouvait venir chez Juali, même tard dans la nuit, sans être servi à manger. Chaque fois qu’une personne venait chez lui pour demander de la nourriture, même s’il devait prendre ce que la famille allait manger, cette personne ne repartait pas bredouille. [12]
Juali n’a jamais pris une position partisane au mépris de la vérité, que ce soit pour plaire à un ami ou à son propre enfant. Il ne s’est jamais laissé entraîner par qui que ce soit dans une voie mensongère. Il avait cultivé un sens élevé de leadership à travers son ministère pastoral vis-à-vis de ses collègues et de ses apprentis pasteurs. Pour lui, un responsable devait être respecté, écouté et accompagné dans son leadership, qui qu’il soit et quel que soit son âge. Juali savait écouter les gens et apporter de sages conseils.
Ses derniers moments
Juali resta à Diapaga jusqu’à son décès le 26 avril 2021 à l’âge de 83 ans. À la veille de son décès, il appela tous ses enfants qui n’étaient pas là par téléphone pour leur dire que même s’ils entendent la nouvelle de son décès avant leur arrivée, qu’ils ne soient pas dans la tristesse, parce qu’il allait partir auprès de Dieu. Il prodigua des bénédictions au téléphone à ses enfants qui n’étaient pas à côté. Ensuite il leur demanda de bien prendre soin d’Awa, celle qui l’avait aidé à les élever quand leur maman avait quitté ce monde.
Juali laissa derrière lui une veuve, huit enfants biologiques et un enfant adoptif, plusieurs petits-enfants et de nombreux fils spirituels. Il s’en est allé auprès du Seigneur avec une carrière pastorale bien remplie, laissant derrière lui une église locale très dynamique qui a pu implanter d’autres églises locales à travers le territoire communal de Diapaga.
Couldiati Paramanga
Notes :
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Dayamba Juali, interview par Couldiati Paramanga, son remplaçant, le 7 septembre 2017 à Diapaga, Province de la Tapoa, Burkina Faso.
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Tankoano Diassibo, beau-frère et collègue pasteur de Dayamba Juali, interview par Couldiati Paramanga le 7 decembre 2021 à Daangou, province de la Tapoa, Burkina Faso.
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Ouoba Lamoudi, frère ainé et collègue pasteur de Dayamba Juali, interview par Couldiati Paramanga, le 28 novembre 2021 à Fada n’Gourma, Province du Gourma, Burkina Faso.
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Thiombiano Oualidia Ezéchiel, Historique de l’Eglise Evangélique SIM (EE/SIM) à travers des dates, s.l.n.d.
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Yonli Yempabou, père spirituel et collègue pasteur de Dayamba Juali, interview par Couldiati Paramanga, le 29 décembre 2021 à Ouagadougou, Province du Kadiogo, Burkina Faso.
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Lompo Awa, épouse de Dayamba Juali, interview par Couldiati Paramanga, le 5 décembre 2021, à Diapaga, Province de la Tapoa, Burkina Faso.
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Tankoano Peyabidi Abraham, beau-fils de Dayamba Juali, interview par Couldiati Paramanga, le 9 décembre 2021 à Nadiaboanli, Province de la Tapoa, Burkina Faso.
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Tankoano/Dayamba Lydie, troisième enfant de Juali, interview par Couldiati Paramanga, le 23 décembre 2021 à Ouagadougou.
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Tankoano Diassibo, interview.
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Tankoano/Dayamba Lydie, interview.
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Tankoano Peyabidi Abraham, interview.
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Tankoano/Dayamba Lydie, interview.
Sources :
Dayamba Juali. Interview par Couldiati Paramanga, son remplaçant, le 7 septembre 2017 à Diapaga, Province de la Tapoa, Burkina Faso. Lompo Awa, épouse de Dayamba Juali. Interview par Couldiati Paramanga, le 5 décembre 2021, à Diapaga, Province de la Tapoa, Burkina Faso.
Ouoba Lamoudi, frère ainé et collègue pasteur de Dayamba Juali. Interview par Couldiati Paramanga, le 28 novembre 2021 à Fada n’Gourma, Province du Gourma, Burkina Faso.
Tankoano Diassibo, beau-frère et collègue pasteur de Dayamba Juali. Interview par Couldiati Paramanga le 7 decembre 2021 à Daangou, province de la Tapoa, Burkina Faso.
Tankoano Peyabidi Abraham, beau-fils de Dayamba Juali. Interview par Couldiati Paramanga, le 9 décembre 2021 à Nadiaboanli, Province de la Tapoa, Burkina Faso.
Tankoano/Dayamba Lydie, troisième enfant de Juali. Interview par Couldiati Paramanga, le 23 décembre 2021 à Ouagadougou.
Thiombiano Oualidia Ezéchiel. Historique de l’Eglise Evangélique SIM (EE/SIM) à travers des dates, s.l.n.d.
Yonli Yempabou, père spirituel et collègue pasteur de Dayamba Juali. Interview par Couldiati Paramanga, le 29 décembre 2021 à Ouagadougou, Province du Kadiogo, Burkina Faso.
Cet article, reçu en 2022, est le produit des recherches de Couldiati Paramanga, étudiant en Master à l’Université chrétienne LOGOS de Ouagadougou au Burkina Faso, sous la direction de la Dre Anicka Fast.
Galérie de photos:
[1] De droite à gauche Yonli Yempabou et Dayamba Juali. Année approximative: 1953. Photo prise par Iver Ruten
[2] Dayamba Juali et son épouse Tankoano Tana. Année approximative: 1961. Photo prise par Iver Ruten.b
[3] Côté gauche Beogo Lebinli, au milieu Dayamba Juali, et côté droit couldiati Taladi belle-mère de Lebinli. Année approximative: 1968. Photo prise par: Iver Ruten.
[4] Dayamba juali et son épouse Lompo Awa. Dayamba Marie debout derrière. Année approximative: 2018. Photo prise par: Mme Lompo/Dayamba Naomi.
[5] Dayamba Juali assis avec sa petite fille Ouoba Élisabeth fille de Marie ; debout de gauche à droite: Dayamba Marie et sa grande sœur Mme Lompo Naomi. Année approximative : 2019
[6] Dayamba Juali. Année approximative: 2020. hoto prise par: Mme Lompo/Dayamba Naomie.
[7] Dayamba Juali. Année approximative: 2020. Photo prise par: Dayamba Marie.
[8] Dayamba Juali. Année approximative: 2021. Photo prise par: Dayamba Marie.
[9] Dayamba Juali et son épouse Lompo Awa. Année approximative: 2021. Photo prise par: Dayamba Marie.