Collection DIBICA Classique
Tous les articles créés ou soumis au cours des vingt premières années du projet, de 1995 à 2015.Garba, André
Des six premiers convertis Gbaya issus de l’oeuvre du missionnaire d’Adolphus Eugène Gunderson à Mboula, André Garba s’est démarqué comme héros de la foi, évangéliste avec des dons extraordinaires, et homme d’église. Sa fidélité à son Seigneur l’a fait devenir un modèle de disciple pour ses contemporains et une référence dans l’histoire de l’Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun (EELC). Le rayonnement de sa foi a transcendé son Mboula natal pour s’étendre aux autres cantons Gbaya et bien au delà de la frontière jusqu’en République Centrafricaine.
Enfance
Garba est né vers 1910 à Mboula, village d’origine Mboum, occupé et influencé par les Gbaya et les Peuls vers la fin du 19e siècle dans l’actuel arrondissement de Meiganga, département du Mbere. Ses parents Abbo et Roumo étaient des Gbaya du clan Bogandi de la lignée de Kombo-Laka. Ayant grandi dans ce melting-pot culturel, le jeune Garba a absorbé les trois cultures en maîtrisant ses langues qui deviendront de puissants atouts de la communication de l’Evangile. Il semble que ses parents sont restés traditionnalistes puisque aucune mention n’est faite de leur engagement ni à l’Islam et ni à la foi chrétienne. Seul son jeune frère Paul est devenu chrétien comme lui et a servi d’une manière fidèle comme pilier de l’église de Mboula jusqu’à vers l’an 2000.
Jeunesse
Quand les missionnaires arrivent à Mboula en 1924, Garba a quatorze ans. Il venait de finir ainsi un cycle de vie typiquement africain sans influence occidentale. Les Peuls exerçaient une influence islamique sur la population sans impact spirituel. Adolescent et devant déjà se préparer à la vie d’adulte, Garba n’a pas pu suivre le rite d’initiation Labi que subissaient tous les garçons à l’ge de la puberté. Cette prédisposition a facilité son contact avec les missionnaires. Jouissant de la maturité d’esprit pour faire un choix décisif pour sa vie à cet âge, il a pris la parole rassurante des missionnaires comme orientation pour sa vie. Il était de ces jeunes enfants curieux qui se sont approchés des missionnaires dès leur arrivée et pour qui Gunderson et sa femme organisèrent l’école. Kare Lode dans son livre Appelés à la liberté écrit : “Au début, Gunderson enseigna aux ouvriers et à d’autres intéressés en langue peule qu’il apprit à Ngaoundéré. En plus de sa direction du travail pratique et de l’école, il apprit le gbaya (sa troisième langue africaine), développa un alphabet et commença à produire du matériel pour enseigner la lecture. La parole de Dieu fut la base de l’enseignement et bientôt Madame Gunderson eut une école de trente élèves.” [1]
Garba, qui a commencé l’école en tant qu’adolescent, y restera même en tant qu’adulte. Cette éducation sera la base de sa préparation au ministère. Elle comprenait l’enseignement de la Bible et l’enseignement conventionnel pour l’écrit et la lecture. Kare Lode donne les précisions suivantes au sujet des débuts à Mboula :
Au début il y avait entre trente et quarante élèves. Mais vers 1932, l’effectif était monte à 120 élèves, desquels 90 étaient réguliers, dont plusieurs adultes. La journée commençait avec le récit des versets bibliques, des chants et la prière. Pendant la récréation on faisait l’éducation physique en musique, ensuite venait la lecture. Tout le matériel scolaire était élaboré et produit sur place. Le bâtiment d’église servait de salle de classe. [2]
Garba était assidu aux classes et au culte, étant réceptif et loyal. Il s’est très vite distingué devant les missionnaires. Il devient, en compagnie des autres, un appui inséparable dans l’ouvre d’évangélisation comme guide, traducteur, et témoin de sa foi dans les villages non atteints. Pendant les huit années précédant son baptême en 1932, sa vie va se partager entre l’école, l’enseignement biblique, le culte, l’évangélisation, et ses travaux personnels. Cette période où il reçoit une formation spirituelle de la part des missionnaires va affermir sa foi dans les épreuves et dans sa vie personnelle avant qu’il soit intégré dans le noyau de la communauté naissante, d’où sortent les premiers témoins et ouvriers.
André l’évangéliste
Cette longue période de préparation est couronnée par le rite du baptême le dimanche 11 décembre 1932 à Mboula. Bien avant l’affirmation de leur foi ce jour-là, chacun des candidats avait reçu un nom de baptême. Garba devenait André. Quelle merveille ? Ce nom était porteur de sens et d’inspiration pour Garba, même si son patronyme est très effacé dans les récits des évangiles. N’est-ce pas cet André qui alla dire à son frère Simon : “J’ai vu le Seigneur?” Garba–dès lors André–approprie la prouesse de messager de la Bonne Nouvelle pour communiquer ce même message aux Gbaya : “Mi zoka Gasawan.” Comme il a adopté cet idéal évangélique très tôt dans sa vie, Ruth Christiansen l’appelle dans son livre For the heart of Africa “un André Africain.” [3]
André Garba fut donc baptisé ce jour-là en compagnie de Paul Sanda, Philippe Aoudou, Daniel Alim, Pierre Kayin, et Barthélémy Kantou. A part ce dernier, les autres candidats semblent avoir été ses aînés. Ils célébrèrent la Sainte Cène pour la première fois ce soir-là dans leur village en présence du chef. Deux ans plus tard, le 14 janvier 1934 l’église de Mboula fut organisée. André Garba et cinq autres furent choisis pour être diacres et deux pour être anciens. Le fait qu’il ait été choisi comme diacre confirme la grande estime qu’il avait dans la communauté et parmi les missionnaires. Il était témoin de Jésus-Christ et leader de sa communauté en même temps. Rien ne pouvait entraver sa confession de foi qui était devenue un principe de vie pour lui. Il y a puisé sa force pour triompher de tout. Kare Lode écrit concernant l’austérité spirituelle et morale des débuts : “Le début fut difficile aussi bien pour les Africains que pour les missionnaires. Leurs traditions étaient très différentes. Les missionnaires étaient très stricts avant d’accorder le baptême à un candidat. Ils n’acceptaient jamais de baptiser un polygame ou d’autres candidats dont la conduite et la vie pouvaient empêcher le baptême. Les chrétiens restaient sous le contrôle des missionnaires.” [4]
Missionnaire africain à Abba, République Centrafricaine
En 1933, André Garba souffrait de tuberculose et était obligé de rester au lit pendant une longue période. Comme il croyait mourir bientôt il appela son grand frère Aoudou et lui confia son testament verbal au sujet de sa femme, sa fille, et ses biens. Malgré la douleur, il parcourait parfois vingt-quatre kilomètres pour aller dans les villages voisins pour rendre témoignage de la bonté de Dieu et prêcher la Bonne Nouvelle. Sa foi resta ferme et il gardait l’espoir de se rétablir pour pourvoir poursuivre son ouvre.
Une nuit dans un songe un miracle se produisit. Quelqu’un l’appela par son nom et lui dit : “André, je suis venu te guérir. Ouvre ta bouche.” Ensuite l’homme lui donna du vin sous forme de Sainte Cène accompagné d’un liquide semblable au lait et dit : “Je voudrais que tu ailles prêcher dans tous les villages sur la route d’Abba en République Centrafricaine.” André Garba vit en cet homme le Seigneur Jésus qui venait le guérir et l’appeler à nouveau à son service. Après s’être rétabli un tout petit peu, il prit sa femme Rebecca et sa fillette Hélène et partit. Ils voyagèrent à travers des savanes, des forêts galeries [5] et des cours d’eau et arrivèrent finalement à Abba. Là Garba s’installa pour exercer son ministère d’évangéliste.
Dans son rapport du 19 juillet 1935 le missionnaire Anderson décrit ainsi ce ministère sans pareil mené par André Garba dans lequel trente-cinq villages avaient été atteints. Pour la première fois un indigène sortait en tournée d’évangélistion sans être accompagné de missionnaires blancs. Sa femme n’était pas du reste. Son témoignage amena Marthe Mbodi, la première baptisée et épouse, à subir le mariage chrétien avec son mari Daniel Yangoro et à croire en Jésus. [6] L’importance du ministère de André Garba en RCA a été soulignée ailleurs à plusieurs reprises.
Leader fondateur de l’EELC
De 1938 à 1979, André Garba est un des leaders indispensables qui fait rayonner la foi chrétienne depuis le Cameroun central jusqu’au nord du pays. Au moment où les missionnaires s’engageaient à gagner de nouveaux territoires, il devint impératif de confier la direction de la congrégation mère à un autochtone digne de confiance. Celui-ci devait avoir des dons de rassembleur et d’exhortation pour appeler les jeunes croyants à aller au front de la mission comme lui-même. André Garba avait l’expérience et les qualifications nécessaires sans nul doute. Il a donc quitté son champ missionnaire d’Abba pour prendre la direction de sa communauté d’origine à Mboula comme évangéliste–une responsabilité qu’il a portée pendant seize ans sous le regard méfiant des missionnaires et de ses confrères. Mboula jouait ainsi pour lui le rôle de Jérusalem dans les Actes des Apôtres et les autres stations celui de postes relais comme Antioche. Fidèle pendant toutes ces années dans son ministère, André Garba a pris le pas sur ses compagnons de baptême et de travail. La conférence missionnaire décide en 1953 que lui et Paul Darman, un autre jeune évangéliste de Mboula, devaient être formés pour être les premiers pasteurs camerounais.
En 1954, ils vont à Tcholliré pour être formés par le pasteur allemand Walter Trobisch. Le choix du lieu de formation est justifié par le fait que les deux évangélistes doivent évangéliser en échange de la formation qui leur est donnée. La formation, qui se fait en Foufoulde, est moins étoffée par manque de livres en cette langue. Darman réussit à obtenir la dérogation pour continuer le cours donné en français à Meng par la Mission Norvégienne. André Garba, qu’on avait empêché de fréquenter l’école française, était obligé de continuer sur place. Kare Lode écrit à ce sujet :
En 1936, Ruth Christiansen remarqua que la Mission Presbytérienne avait beaucoup de problèmes avec les éleves qui insistaient pour apprendre le français pour avoir accès aux postes dans l’administration. Elle se réjouissait de ce que la SM (Sudan Mission) tenait ferme à l’école en langue vernaculaire. Elle devait lutter pour éviter qu’André Garba ne parte suivre l’école de la NMS à Tibati : “Dieu a une raison pour te maintenir ici.” L’école continua à enseigner la Bible et prépara ainsi les gens pour le travail de catéchistes et évangélistes. [7]
Même s’il est vrai que l’enseignement en langue indigène était important pour mettre en valeur la culture locale, le fait qu’on ait refusé à André Garba l’occasion de suivre les cours en français lui a causé un grand handicap et a nui à son épanouissement personnel et à la croissance potentielle de son ministère d’évangéliste. Beaucoup de cris s’élèvent encore contre des pratiques d’une telle étroitesse d’esprit. André Garba sera confiné à son rôle de leader des Gbaya parce qu’on l’a empêché d’apprendre le français dans sa jeunesse. Sinon, il aurait été un des responsables chrétiens à l’échelon international.
Dieu lui a fait la grâce d’être un des premiers chrétiens à être ordonné pasteur de l’EELC le 17 février 1955 à Nkoundé en RCA. Il se singularise aussi par le fait qu’il est le seul pasteur à avoir ouvré à Mboula de 1955 à 1958, et de 1959 à 1963, puis de 1958 à 1959 à Dir et à Meiganga de 1963 à 1979. Il a toujours exercé son ministère pendant des moments très importants de transition dans la vie de ces communautés : par exemple, il a dû gérer le départ des missionnaires et assurer l’affermissement de la direction indigène-ce qu’il a fait avec merveille.
Engagement dans la société
André Garba, héros de la foi, a dû surmonter beaucoup d’épreuves dans sa vie personnelle. Physiquement, il était robuste et jouissait d’une bonne santé. Mais il a été profondément éprouvé dans sa vie sentimentale. Très jeune, avant son baptême, le chef Nya Hounake de Mboula lui avait pris sa jeune fiancée par la force. Après cet incident, Garba se maria et son épouse mourut peu de temps après. C’est alors qu’il prit comme femme Rebecca, sa compagne de ministère avec qui il a eu dix enfants, présentés ici par ordre d’aînesse : Doudou Helene, Zoumba Pauline, Marthe, Atta Alma, Lady, Abou Samuel, Moussa, Hassana Daniel, Didi Amina Ruth, et Bouba Elie. Heureusement, Dieu l’a consolé en préservant la vie à tous ces enfants jusqu’à l’age adulte. Tous se sont mariés et ont eu des enfants. Maman Rebecca est morte le 11 août 1984. Doudou Hélène, épouse de Sodéa Etienne, a vécu à Meiganga avec son mari et ils ont été des piliers du mouvement Vie Nouvelle Pour Tous (VNPT). Zoumba Pauline, la deuxième, et son mari Bouba Enoch ont été le socle de la communauté luthérienne de Yaoundé, où ils demeurent encore des piliers. Ce dernier couple compte, à eux seuls, près de soixante membres dans leur cercle familial–enfants, petits enfants et arrière petits-enfants (2008). A présent, nous pouvons dire que la descendance de André Garba dépasse 300 personnes.
Très prévoyant, André Garba s’est taillé un très grand lot de terre au quartier Pitoa à la sortie de la route de Ngaoundéré sur Meiganga. Il y a construit une très grande maison et des dépendances. Cette maison était tôlée et cimentée. C’est là qu’il a passé le reste de son ministère et sa retraite. Il s’est marié pour la troisième fois à Patouma Monique vers 1992. Elle était sa compagne jusqu’à sa mort après quelques trois ans de mariage.
Il était un bon cultivateur et a continué de travailler aux champs jusqu’à la dernière année de sa vie, produisant du manioc, de la patate, des arachides et plusieurs autres plantes. Son verger a des manguiers sélectionnés et d’autres variétés, ainsi que des citronniers. Il avait un petit élevage de poulets, de canards, et de chèvres. Jouissant d’une bonne réputation, il avait le permis de port d’armes qui lui a permis de s’acheter un fusil à deux canons, qui a été volé peu de temps avant sa mort. Bien qu’étant d’une grande élite Gbaya, André Garba ne s’est jamais impliqué dans la politique. Mais, il était un grand combattant pour la justice au sein de son peuple et dans la cité.
Impact de sa foi
Le rayonnement de la foi de André Garba est sans limite dans le temps et dans l’espace. Après Karnou, l’insurrectionniste, Garba semble être le deuxième grand Gbaya qui a pu incarner l’identité de son peuple. Ayant vécu aux croisées des chemins entre la tradition et l’Islam, la vie typiquement africaine et la présence occidentale, la culture orale et la civilisation écrite, l’adoration des dieux ancestraux et la foi en Jésus-Christ le fils de Dieu Sauveur, Garba a su négocier la transition sans faillir dans sa foi et sa culture. Il a personnellement reçu Jésus-Christ comme son Sauveur. De ce fait sa prédication de l’Evangile a été dynamique, le plus souvent accompagnée de signes visibles. Il a témoigné son attachement a Jésus Christ pendant 71 ans, soutenant l’église avec sa présence, sa prière, ses dons, et ses services.
Considérant le dynamisme de sa foi, ses photos ont servi d’images pour illustrer la traduction du Voyage de Pelerin de John Bunyan en Gbaya qui parut en 1963 quand Garba avait 52 ans. C’était un risque d’utiliser les images de quelqu’un qu’ils connaissaient, car s’il dérapait, la crédibilité du message du livre était mis en jeu. Mais les traducteurs et éditeurs savaient qui était cet André. Nul vent ne pouvait le bouger.
André Garba es mort le 26 août 1995. Si l’on retrace le nombre des églises locales implantées en partie par son ministère, il n’est pas étonnant qu’on atteigne une centaine. Il faut dire que le nombre de chrétiens issus de son ministère doit dépasser 30.000 en ce moment. Il n’était pas un administrateur de l’église parce qu’il n’a pas fait l’école française. Mais il a été l’homme de la foi et de ce qu’on appelle aujourd’hui le combat spirituel. Il a fait entendre l’Evangile et l’a vécu dans sa vie. Des centaines de personnes se souviennent encore de lui et de sa foi. [8]
Robert Adamou Pindzié
Notes:
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Lode, p. 16-17.
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Lode, p. 22.
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Christiansen, p. 167.
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Lode, p. 23.
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Une forêt très étroite, souvent en bordure de rivière.
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Christiansen, p. 34. Traduction et paraphrase par l’auteur.
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Lode, p. 34.
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Comme avec beaucoup de héros, sa famille ne s’est pas engagée au service de l’Evangile. Beaucoup de jeunes appelés au ministère ne modèlent plus leur vie à son exemple tant parmi les Gbaya que dans l’EELC en general. Dieu merci, l’auteur a fait sa connaissance personnellement et a reçu une partie de son héritage spirituel, transmis par la délégation de ses filles à moi, à mon épouse Delphine et à tous nos enfants. J’ai bénéficié personnellement de son soutien matériel, spirituel et social. Il reste une référence pour ma vie et un exemple d’apostolat africain.
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Photos: Garba jeune vient du livre de Christiansen; les deux autres du livre de Lode. Voici la légende sous la photo de Garba qui prêche: “Le pasteur Garba André prêche dans une réunion en plein air, tenue entre Tcholliré et Touboro en 1966. Il est interprété par Thomas Ngasgani. Sigurd Larsen est assis à droite.” (Photo: Ernest Johnson)
Bibliographie
Kare Lode, *Appelés à la liberté, Histoire de l’Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun * (Amstelveen : Improcep éditions, 1990).
Erik Larsen, Kamerun Norsk Misjon Gjonnom 50 Ar (Stavanger: Nomi Forlag, 1973).
Ruth Christiansen, *For the Heart of Africa *(Minneapolis: Augsburg Publishing House, 1956).
Jap Van Slageren, Histoire de l’Eglise au Cameroun (Yaoundé: Editions Clé, 1972).
Ingrid Trobisch, En route avec joie (Baden-Baden: Editions Trobisch, 1977).
Eldrige Mohammadou, Traditions historiques des peuples du Cameroun Central, Vol. 1, Mbere et Mboum Tikar (Japon : ILCAA, 1990).
Thomas Christensen, La symbolique du salut à travers l’arbre Sore chez les Gbaya: pour l’inculturation de l’Evangile en milieu africain (Yaoundé, Editions CLE, 1998).
Neno ko kretien (*Voyage du pèlerin *en langue Gbaya), (Léopoldville, 1963).
Marthre Raymond, “All you need,” article non publié, remis à l’auteur le 30 sept. 1987.
Sudan Mission Field, pamphlet publié depuis 1952.
Pindzie Adamou Robert, “Pasteur André Garba est mort : Quel héritage pour la jeune génération?” Nouvelles de l’EELC, Sept-Oct 1995, No 002.
50 ans CEPY (Yaoundé, 2004).
Garba André, source orale, père spirituel de l’auteur entre 1982 et 1999.
Garba Patouma Monique, source orale, maman spirituelle jusqu’à 1999.
Doudou Hélène et Sodéa Etienne, sources orales de 1981-1999.
Zaoro Pierre et son épouse, Gbaé Pauline, instituteur de l’École Privée Protestante Meiganga 1967-1969 et 1979-1984, interviews en janvier 2004 et juillet 2006.
Zoumba Pauline et Bouba Enoch, sources orales de 2001-2007.
Pindzie Adamou Robert, expérience personnelle à Meiganga de 1976 à 1997.
Les archives de l’EELC.
Cet article, reçu en 2008, est le produit des recherches du Révérend Robert Adamou Pindzié. Celui-ci est professeur à la Faculté de Théologie Evangélique du Cameroun à Yaoundé et récipiendaire de la bourse du Projet Luc en 2007-2008.