Collection DIBICA Classique
Tous les articles créés ou soumis au cours des vingt premières années du projet, de 1995 à 2015.Kamungu, Léonard Mattiya
Mattiya Leonard Kamungu était le premier prêtre Chewa au diocèse de Nyasaland entre 1899 et 1913. Kamungu était un personnage unique dans l’église du Malawi parce qu’il a pu adopter les idéaux et les principes missionnaires tout en gardant son identité et sa fierté africaine.
Les changements de perceptions missionnaires vis-à-vis du ministère africain au 19ème siècle
On sait que le début du 20ème siècle a vu un changement dans les attitudes des Européens envers les Africains, abandonnant l’idée d’un “partenariat” pour celle d’un “partenariat entre inégaux”–un changement caractérisé en Afrique par le manque de confiance et la suspicion. Généralement parlant, la perception de l’échec de l’épiscopat de Crowther est devenu un point de référence décisif pour les rapports entre missionnaires et africains, parce que cet échec représentait, pour beaucoup, l’échec de la direction (“leadership”) africaine. Pendant presque un demi siècle après cette grande expérience, l’Occident a pensé que les Africains n’avaient pas la maturité pour prendre les rôles de dirigeants dans les affaires de l’église. Paradoxalement, en Afrique de l’est, et surtout au Malawi, ces changements ont eu des conséquences positives et négatives sur la formation et le ministère du clergé africain. Dans une certaine mesure, on peut voir ces changements dans la vie et dans le ministère de Léonard Kamungu. De manière typique, sa vie démontre les luttes d’un évangéliste africain à deux niveaux. D’abord, dans ses efforts pour être accepté par les missionnaires comme leader chrétien africain réellement “converti,” Kamungu a été obligé de convaincre ces derniers qu’il avait, jusqu’à un certain point, rompu ses liens avec la société africaine. Pour ce faire, il lui fallait résister aux pressions qui avaient fait succomber plusieurs de ses contemporains. D’un autre côté, il voulait aussi revendiquer la fierté et l’identité africaine qui étaient bien les siennes.
Les premières influences missionnaires sur Kamungu
Suivant la mort prématurée d’un certain nombre de missionnaires à Magomero en 1862, [1] l’UMCA (Universities’ Mission to Central Africa–Mission Universitaire en Afrique Centrale) a adopté une politique décisive qui soulignait dorénavant “l’agence africaine” [2], c’est-à-dire l’idée que les Africains, plutôt que les Européens, devaient évangéliser les Africains. En 1876, l’arrivée dans l’UMCA de Zanzibar de l’archidiacre William Percival Johnson, a provoqué des changements très importants pour la formation ainsi que pour le ministère des Africains. En 1880, sa stratégie pour l’évangélisation comprenait l’utilisation du bateau à vapeur sur le lac Malawi comme église de paroisse et comme centre de formation pour le clergé africain. [3] Pour les évangélistes africains de l’époque, cette entreprise ne manquait pas d’audace car les guerriers Ngoni de la région autour du lac étaient dangereux. Ses premiers collaborateurs africains au Malawi étaient Yohanah Abdallah et Augustin Ambali qui avaient tous deux été formés par l’UMCA au Zanzibar.
Léonard Mattiya Kamungu, qui en 1908 est devenu le premier prêtre du Malawi, est né à Chia, à l’ouest du Mozambique. Johnson a d’abord entamé son travail missionnaire à Chia entre 1880 et 1885, après la mort de son ami et collègue Charles Janson. [4] Même si Johnson a entamé l’œuvre, la plupart du travail a été accompli par les évangélistes africains.
Kamungu est allé à Likoma pour se préparer au baptême, et c’est là qu’il a reçu l’enseignement d’un autre ancien esclave, Denys Saiti. [5] Kamungu a été baptisé à Chia par Johnson en décembre 1890, [6] et a pris le nom de Mattiya. [7] Il a expliqué le choix de son nom ainsi : “Je m’appelais par ce nom avant mon baptême (…) non pas que je savais grand’ chose sur St. Mattiya à l’époque, parce que je ne connaissais pas bien la Bible, mais mon compagnon, qui était déjà baptisé, l’avait mentionné, et voilà pourquoi je l’ai choisi. Maintenant je sais beaucoup de choses à l’égard de St. Mattiya. “ [8]
Ayant grandi à Chia, Kamungu a été influencé par les évangélistes locaux. Pendant un certain temps, il a été instruit par Ambali et ensuite par Anchanamila [9] qui par la suite était connu comme chanoine Yohana Tawe. Kamungu a quitté Chia pour continuer ses études dans une école secondaire dans l’île de Likoma.
La création d’un missionnaire
Insatisfait de la qualité inférieure de la formation à Likoma, le père Chauncey Maples, directeur de la mission à Likoma, a envoyé Kamungu à l’école de Zanzibar, qui était bien établie, en disant, “On n’arrive pas à discipliner les garçons comme il le faudrait ici ; ils sont tellement indépendants qu’ils rentrent chez eux quand on leur impose même les plus petites règles, et nous ne faisons pas de progrès dans le développement d’un internat de qualité.” [10]
La formation missionnaire, fondée sur la présupposition que les Africains n’ont pas de discipline – qu’on croyait être un trait naturel chez les missionnaires – cherchait à imposer une discipline rigoureuse aux élèves africains, qui étaient déjà soumis à de nombreuses contraintes. Sous la direction de l’archidiacre Jones-Bateman à l’époque, le collège avait son propre tribunal pour imposer la discipline aux étudiants. [11] Mills a décrit Jones-Bateman ainsi : “L’archidiacre [avait] un sens strict du devoir et du caractère moral qui était accompagné d’une volonté d’intention unique qui était remarquable. Il aura certainement influencé le développement du caractère de ses élèves.” [12] Selon G. W. Broomfield, l’objectif principal du système de tribunal “était de former, chez les élèves, un esprit de discipline, de bienséance, et d’organisation.” [13]
Mais, il y avait aussi un aspect négatif de la discipline à Kiungani. En 1899, alors que Kamungu et neuf autres étudiants se préparaient au service diaconal à Kiungani, il y eu un incident qui a dû fortement marquer Kamungu. Weller décrit la réaction hostile des étudiants aux attitudes paternalistes missionnaires en disant, “Je me suis fâché devant les étudiants à cause de l’esprit amer et méchant qu’ils ont vis-à-vis du clergé blanc. C’est arrivé hier soir et cela me déprime, car c’était une faiblesse. Néanmoins, je les traite toujours comme mes égaux.” [14] Même si nous ne savons pas exactement ce qui c’est passé, nous savons de la part de Henry Masauko Chipembere, qui écrivait en 1972 sur sa formation à la faculté théologique de St. André [qui a remplacé Kiungani College] que la crainte d’un mauvais compte-rendu donné par l’enseignant missionnaire gâtait l’ambiance dans les facultés de théologie. [15] Cette formation était fondée sur la loyauté et la soumission au tuteur.
Le père Frank Weston, évêque de Zanzibar, n’était pas entièrement sans tendances paternalistes. Pendant son épiscopat, en 1916, l’expérience de “l’échec” de la vocation d’un prêtre africain l’a poussé à se demander si les Africains en général étaient “prêts” pour la vocation spirituelle. Par la suite, il suggéra à ses confrères évêques que l’UMCA devrait peut-être arrêter les ordinations de clergé africain.
Le fait que Kamungu ait su rester indépendant en tant qu’Africain tout en admirant discrètement les idéaux des missionnaires blancs était un facteur clef le succès de son ministère. Mills a décrit l’influence mutuelle qui existait entre le directeur et son étudiant, Kamungu, entre 1891 et 1897, alors que ce dernier se préparait à être lecteur :
Il [Jones-Bateman] avait énormément de respect pour Léonard et il avait été très impressionné par sa gentillesse, son caractère, et sa discipline spirituelle. Pour sa part, le sens fort du devoir chez l’archidiacre, sa fortitude morale et sa grande volonté d’achever son objectif auront sûrement compté pour beaucoup dans la formation du caractère de Kamungu. [16]
En 1895, à l’âge de dix-huit ans, suivant l’exemple de Yohanah Abdallah, Kamungu a pris la décision de ne pas se marier et de suivre ainsi la tradition de l’UMCA, qui était de rester célibataire. Cependant, comme il était déjà fiancé à une jeune fille de Chia qui s’appelait Victoria, il a encouragé son ami Hilary Likwambe à la prendre en mariage. Plus tard, Kamungu a pris un vœu formel de célibat en présence de l’évêque. [17] Prendre une décision pareille à la fin du dix-neuvième siècle, c’était une décision assez radicale pour un Africain. Une décision pareille faisait preuve de son admiration pour le style de vie missionnaire, ainsi que pour les idéaux élevés de la vision et de la spiritualité de l’UMCA, qu’il voulait imiter. De plusieurs manières, donc, il n’était pas un prêtre africain ordinaire, mais il ressemblait plutôt à un prêtre missionnaire blanc.
La réponse de Kamungu à son appel était caractérisée par un sens de timidité et par le sentiment qu’il n’en était pas digne. Dans une lettre de 1897 adressée à un bienfaiteur en Angleterre, il a dit, “En décembre et en janvier l’évêque a proposé de me faire lecteur, mais j’ai dit au père Glossop que j’étais assez jeune et que le travail de lecteur est très important ; je n’en suis pas encore capable – peut-être dans un an. Par conséquent, je vais passer une année à Kiungani.” [18] Avec l’aide de l’archidiacre Glossop, Kamungu a pu surmonter ses doutes [19] et il a été fait lecteur le 29 novembre 1898. [20]
Dans l’UMCA, la formation au ministère suivait un modèle hiérarchique rigoureux : on avançait du niveau d’enseignant à celui de lecteur, et ensuite on allait de sous-diacre à diacre, pour arriver enfin à la prêtrise. En 1897, Kamungu est devenu l’assistant de Glossop à Likoma, [21] où il était responsable de l’enseignement des auditeurs ainsi que des catéchumènes. [22] A ce point, Kamungu avait accédé à un niveau social assez élevé dans les milieux missionnaires et africains. L’archidiacre Glossop décrit ici les dangers qui accompagnaient le pouvoir et le statut de Kamungu, “Il est difficile, pour un Africain qui a été formé loin de chez lui dans une ambiance assez artificielle, de rester fidèle à ses idéaux quand il est installé comme lecteur dans un milieu païen ou même parmi ses anciens camarades, à cause des dangers posés par le pouvoir et le poste lui-même.” [23] La formation donnait aux lecteurs africains un pouvoir et un statut plus souvent associé aux missionnaires européens qu’à l’autorité traditionnelle des chefs, et ce pouvoir pouvait servir à de bonnes ou à de mauvaises fins. Aux yeux de Glossop, Kamungu utilisait ce pouvoir sagement, et c’est en cela qu’il se détachait de ses collègues africains. Cela suggère que Kamungu avait assimilé l’idéal missionnaire d’un pasteur africain plus complètement que ses collègues.
Du point de vue missionnaire, le prêtre africain idéal adoptait le concept missionnaire de la discipline, était sympathique aux principes et aux idéaux missionnaires, et s’identifiait à un point de vue européen plutôt qu’africain. Il est probable que, dans son orientation, Kamungu avait traversé la fine ligne sociale qui séparait le missionnaire africain du missionnaire européen. Kamungu était considéré fiable justement parce qu’il pouvait informer les missionnaires sur ce qui ce passait parmi ses collègues et dans sa famille, sans craindre de représailles. Glossop a décrit son caractère ainsi : “Un Africain est arrivé en haut de l’échelle de la fiabilité quand il vous fait un rapport, sans crainte vis-à-vis de ses camarades, sur ce qui ne va pas, ou sur ce qui va bientôt aller mal, dans sa famille.” [24] De même, le ministère de Kamungu avait la priorité sur ses rapports de famille, et quand il se voyait obligé de choisir entre la famille ou le travail, il donnait sa préférence au travail. Par exemple, il a écrit ceci à son bienfaiteur en Angleterre, “Un grand nombre de personnes dans ma famille sont tristes quand ils me voient parce que je suis obligé de penser à mon travail.” Kamungu a aussi dit, ailleurs, “J’avais voulu aller voir ma sœur, mais l’évêque m’avait dit d’aller à Zanzibar, et j’avais dit oui. Ah, ma pauvre sœur, elle doit penser que je ne l’aime pas ; elle a envoyé son enfant pour me raccompagner, mais j’ai dit, ‘C’est l’œuvre du Christ ; je ne peux pas annuler le voyage. Si Dieu le veut, on se verra une autre fois.’” [25] Dans ses affaires-là, Kamungu était consacré à son travail avant tout, malgré les pressions de la part de sa famille.
Entre 1889 et 1890, Kamungu est rentré à Zanzibar pour se préparer à l’ordre sacré de diacre. Cette fois-ci, la faculté était dans un nouvel endroit qui s’appelait Mazizini, et sous la direction du père Frank Weston, qui a écrit ceci:
Vous serez heureux d’apprendre que Léonard, une fois de plus, fait un travail extraordinaire à Nyasa, et que tous chantent ses louanges. Quand il sera un peu plus âgé, il sera sûrement un diacre et un prêtre magnifique. Je dis toujours qu’il est le meilleur exemple que je connaisse d’un Africain réellement pieux. Jusqu’à ce jour, on n’a jamais trouvé dans notre mission un homme plus dévoué au Seigneur ni quelqu’un qui craint moins l’opinion publique. [26]
La capacité de penser de manière indépendante et la volonté d’aller à l’encontre de l’opinion publique indiquent que Kamungu avait atteint un niveau critique dans le développement de sa vocation. Cependant, dans une réponse typique des tendances paternalistes qui régnaient dans les églises missionnaires au Malawi, le père Weston encouragea la précaution vis-à-vis du progrès que faisait Kamungu dans son ministère et sa vocation : “Mais nous devons l’aider encore plus en parlant des dangers et des tentations possibles au lieu de faire sa louange. Le fait que Satan veut tamiser les hommes apostoliques se voit facilement parmi ceux qui sont appelés à enseigner leurs compatriotes en Afrique. Plus le niveau de piété monte, plus la malice de Satan contre l’homme en question est réel.” [27] Puisque Weston présupposait qu’un tel niveau de développement était exceptionnel chez un Africain, il pensait avoir le droit de prévenir Kamungu sur ce qu’il considérait être les dangers d’un niveau spirituel avancé.
Un missionnaire local
Kamungu a été ordonné diacre dans son village natal de Chia en 1902 [28] Dans son ministère pastoral à Lungwena, région connue pour son opposition au christianisme, il a voulu montrer combien il pouvait travailler de façon indépendante en tant diacre. En dépit des circonstances difficiles, Kamungu a impressionné la communauté, qui était largement musulmane au point de gagner leur admiration. [29] Un Musulman a réagi ainsi : “Cet homme est réellement un diacre de Dieu parce qu’il ne se fatigue jamais dans la prière ; il reste ainsi dans l’église jusqu’à tard dans la nuit, et il prêche sans relâche dans les villages.” [30] Kamungu a travaillé dur pendant trois ans, et cinq ans plus tard son œuvre a porté fruit. L’assemblée a grandi, et il a pu créer une nouvelle église. [31]
Kamungu a été ordonné prêtre le 18 avril 1909. [32] Après son ordination, il a servi comme vicaire surtout à Nkhotakota et dans la région environnante au centre du Malawi. Grâce surtout au ministère de Kamungu, il y eut beaucoup moins de conflits entre la secte religieuse traditionnelle, les sociétés Nyau, et la mission. Weller a remarqué, “On a donné à Rev. Kamungu la tâche de gagner le soutien local dans les deux centres qui causaient le plus d’ennuis, Sani et Chia. Il a vite accompli cette tâche, et les sociétés Nyau ont été dissoutes pour manque de soutien.” [33] Le ministère de Kamungu a vite grandi et il a gagné l’admiration de la population locale. [34] Selon le rapport missionnaire, Kamungu serait parti pour l’est de la Zambie pour répondre à l’invitation de la part de l’évêque anglican, John Edward Hine. Cependant, une source archivale donne comme raison principale de son départ sa désillusion vis-à-vis du travail qu’il faisait avec le père H. A. M. Cox. [35] Selon cette source, Kamungu avait tellement de succès dans son ministère que les missionnaires, notamment son supérieur immédiat, le père Cox, en étaient jaloux. [36] Apparemment, Cox a continué à traiter Kamungu de manière condescendante, et ce comportement a beaucoup troublé celui-ci, [37] au point où il a demandé à travailler dans le diocèse de Hine.
Missionnaire en Zambie et martyre
Dans l’est de la Zambie, l’évêque Hine a donné à Kamungu la permission d’ouvrir sa station dans le village de chef Msoro. Il y avait des agriculteurs blancs dans la région environnante, et il s’est trouvé qu’un des voisins de Kamungu était le père de la Pryme, un collègue et prêtre de l’UMCA avec qui il avait travaillé au Malawi. Très vite Kamungu engagea des enseignants du Malawi comme Dunstan Mandala et le lecteur Davis Mafani. Il construisit un réseau d’écoles où les enseignants qu’il avait engagés travaillèrent intensément. L’œuvre de Kamungu était couronnée de succès et sa renommée a tellement grandi qu’elle a provoqué la jalousie et l’hostilité parmi les agriculteurs européens, y compris de la Pryme. Sous la direction de Kamungu, la réputation de la mission de Msoro rivalisait celle des autres stations missionnaires qui avaient été fondées par des Européens.
Léonard Kamungu est mort en 1913, peut-être empoisonné par son cuisinier. Au mois d’août 1969, Kamungu a été élevé au statut de martyr par le synode du diocèse de Malawi. [39] Il est vénéré dans l’église anglicane au Malawi, en Zambie, et au Zimbabwe. Il y a une divulgation implicite dans la biographie de Kamungu, écrite au mois d’août dans la même année, par l’archidiacre Glossop, car il fait la critique des attitudes “peu sympathiques” de certains Européens, mais souligne néanmoins la “justice” du système britannique, qui servait à former les Africains en Afrique centrale. [40] Sa remarque suggère qu’à un certain niveau, Kamungu a été victime des préjugés européens.
Henry Mbaya
Notes:
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Anderson-Morsehead, The History of the UMCA, (Histoire de l’UMCA–Universities’ Mission to Central Africa) vol. 1, chapitre 1. Sur quatorze missionnaires, cinq sont morts dans l’espace de deux ans.
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Ward, Letters of Bishop Tozer and his Sister, (Les lettres de l’évêque Tozer et de sa sœur) p. 86.
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Anderson-Morsehead, p. 105.
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Ibid., p. 104.
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Mills, An African Priest and Missionary, (Un prêtre et missionnaire africain) p. 11.
-
Ibid.
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Ibid., p. 11-12.
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Ibid., p. 12.
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Weller, A Priest from the Lakeshore Side, (Un prêtre du côté des berges du lac) p. 6-7.
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Mills, p. 12.
-
Broomfield, The Fortunate Few, (Les quelques bienheureux) (sans réf.).
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Mills, p. 15.
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Broomfield, p. 44.
-
Weller, p. 17.
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Rotberg, Hero of the Nation, (Héro de la nation) p. 54-55.
-
Ibid.
-
Ibid., p. 10.
-
Mills, p. 24.
-
Ibid, p. 24-25.
-
Ibid., p. 24.
-
Ibid., p. 12.
-
Ibid.
-
Mills, p. 26-27.
-
Ibid., p. 27.
-
Ibid.
-
Ibid., p. 28-29.
-
Ibid., p. 29.
-
Weller, p. 20.
-
Ibid., p. 24.
-
Ibid., p. 28.
-
Ibid., p. 24.
-
Mills, p. 65.
-
Weller, p. 131.
-
Weller and Linden, Mainstream Christianity, (Le christianisme du courant principal) p. 131.
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R/G 1. (2/1913), Archives du diocèse anglican du Malawi du sud, de Malosa, de Zomba.
-
Ibid.
-
Ibid.
-
Weller, p. 132.
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Pachai, Malawi: The History of the Nation (Le Malawi : l’histoire de la nation).
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Central Africa (Afrique centrale); Archives du diocèse anglican du Malawi du sud, de Malosa, de Zomba.
Bibliographie sélective:
A. E. M. Anderson-Morsehead, The History of the UMCA (Histoire de l’UMCA–Universities’ Mission to Central Africa), vol. 1. (London: UMCA, 1949).
A. G. Blood, *The Chosen Few *(Les quelques élus) (London: UMCA, 1898).
G. W. Broomfield, *The Fortunate Few *(Les quelques bienheureux) (London: UMCA, 1898).
D. Y. Mills, An African Priest and Missionary (Un prêtre et missionnaire africain), (London: UMCA, 1914).
B. Pachai, Malawi: The History of the Nation (Le Malawi : l’histoire de la nation), (London: Longman, 1973).
I. Rotberg, (éd.), Hero of the Nation, An Autobiography of Henry Chipembere (Héro de la nation, une autobiographie d’Henri Chipembere) (Blantyre: CLAIM et Kachere, 2001).
J. Weller, A Priest from the Lakeshore Side (Un prêtre du côté des berges du lac), (London: SPCK, 1972).
——– et J. Linden, Mainstream Christianity to 1980 in Malawi, Zambia and Zimbabwe (Le christianisme traditionnel jusqu’en 1980 au Malawi, en Zambie, et au Zimbabwe) (Gweru: Mambo Press, 1984).
Sources des archives R/G I, 2/1913, archives of the Anglican Diocese of Southern Malawi, Malosa, Zomba, Malawi; (Archives du diocèse anglican du Malawi du sud, de Malosa, de Zomba, du Malawi).
Central Africa (L’Afrique Centrale) (magazine illustré), septembre 1913, vol. 45, no. 61.
Cet article, reçu en 2004, est le produit des recherches d’Henry Mbaya, candidat au doctorat dans la faculté de théologie de l’Université de Natal, et supervisé par M. Philippe Denis, professeur de l’histoire du Christianisme et coordinateur de liaison du DIBICA.