Collection DIBICA Classique
Tous les articles créés ou soumis au cours des vingt premières années du projet, de 1995 à 2015.Mboungou, Jean
Jean Mboungou (Mayengue) était connu au sein de l’Eglise Evangélique du Congo, entre autres, pour ses longues prières et ses longues prédications. Les deux incidents cités ci-dessous serviront à illustrer cela. Le premier eut lieu un dimanche dans la paroisse de Bacongo, dans laquelle l’auteur était membre, entre 1982 et 1985. Jean Mboungou (alors président de l’EEC) était venu prêcher, et il avait commencé sa prédication par une longue introduction. Lorsqu’il est arrivé à la lecture de la parole de Dieu pour ensuite entrer dans le vif de sa prédication, certaines personnes ont commencé à protester à haute voix et sont sorties de l’église, en laissant le reste de l’assemblée dans la confusion et le pasteur dans l’embarras. Mme Mariette Moukanou explique ainsi pourquoi Jean Mboungou avait de longues prédications: “Papa Jean Mboungou avait des longues prédications parce qu’il avait beaucoup de connaissances et voulait les partager.” [1,2]
Le deuxième incident s’était déroulé lors d’une veillée mortuaire où on avait demandé au pasteur de prier. Il avait prié tellement longtemps que certaines personnes ont commencé à bavarder et à ne plus lui accorder leur attention, montrant ainsi leur manque de respect envers lui. Mais, ces deux incidents ne peignent aucunement un portrait authentique du pasteur Jean Mboungou.
Jean Mboungou est né le 18 janvier 1928 à Mbamba, un petit village qui était situé entre Lissafi et Madouma, dans la sous-préfecture de Mossendjo, dans la région du Niari en République du Congo. Son père, Mayengue Daniel, du clan Mikali Mia Nzo a Kiba, et de la tribu Tsangui, était successivement cuisinier, commerçant à Brazzaville, menuisier à Indo, puis évangéliste à Madouma. Ce sont les missionnaires suédois qui l’ont formé à Madouma et lui ont demandé de travailler avec eux comme évangéliste.
Mayengue Daniel, dont la première épouse, originaire de la tribu Batéké, mourut, alla épouser Moulongo Marie qui venait du village Malaha (actuellement le quartier Banda à Mossendjo). La mère de Jean Mboungou, Moulongo Marie, était du clan Libamba La Nzo Boutanga et de la tribu Tsangui. Mayengue Daniel et Moulongo Marie étaient tous les deux des chrétiens qui avaient donné à Jean et à ses frères et sœurs une éducation chrétienne.
Jean a connu une enfance heureuse avec des parents qui l’instruisaient dans la voie du Seigneur. Mais, vers l’âge de neuf ou dix ans, sa mère, alors enceinte, est morte. Cette perte l’atteignit profondément, malgré le fait que, par la suite, son père a pris Niongo Mariette comme épouse et a eu huit enfants avec elle. Jean était malheureux et triste, car il ressentait profondément le vide laissé par la disparition de sa mère et du petit frère ou de la petite sœur qu’il attendait avec joie et impatience. Toutefois, Jean était un enfant respectueux, bien éduqué, et obéissant.
Mbougou a commencé ses études à l’école primaire de Madouma. C’était un élève brillant qui aimait beaucoup l’école, et il était souvent premier de sa classe. Il fut partie de la première vague des certifiés de Madouma, ceux qui furent les premiers à obtenir le Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (C.E.P.E.) en 1944. Après l’obtention de son C.E.P.E., Jean est allé poursuivre ses études à l’école des missionnaires suédois à Ngouédi où il a suivi les deux niveaux de cours pour enseignants. Là aussi, il s’est distingué par son excellent travail scolaire, comme le remarque Makany Levy [3]: “Quand j’étais au Cours Moyen première année, Jean Mboungou était au cours des moniteurs. C’était un élève très brillant.”
En 1946, Jean obtient avec succès son diplôme d’enseignant, puis il est affecté à l’école missionnaire de Madouma par manque d’enseignants dans la contrée. Il s’est aussitôt distingué comme l’un des meilleurs enseignants de la région. Il était dynamique et très consciencieux dans sa tâche. Il faisait faire des activités sportives à ses élèves, car il aimait jouer au football. Mariette Moukanou, qui fut son élève au cours élémentaire de première et de deuxième année, se souvient que son moniteur était très actif et jouait souvent “au ballon” avec eux. Un jour, elle fut même nommée gardienne de son équipe. [4]
Mboungou aimait beaucoup chanter et il apprenait beaucoup de beaux chants à ses élèves qui les exécutaient avec joie. Sa classe était toujours animée. Sa demi-sœur, Koyo Pauline, qu’il a enseignée en cours moyen deux, s’en souvient: “Il était un très bon enseignant…Quand on avait bien chanté, il distribuait des bonbons à toute la classe.” [5]
Mboungou composait lui-même des chants qu’il apprenait à ses élèves, surtout pour la cérémonie organisée lors de la saison des récoltes, appelée la Fête de Paddy. [6] Les talents musicaux de Jean étaient reconnus par tous. Lors des festivités, il avait toujours son sifflet pour organiser les élèves, car il y avait habituellement beaucoup de personnes le long du chemin pour les saluer.
Lors des festivités, l’école protestante de Madouma, avec l’aide de Mboungou, reportait souvent la compétition de la Fête de Paddy. En outre, les élèves de Madouma étaient aussi beaucoup appréciés par la population et les autorités locales. Voici un des chants composés par Jean Mboungou, dont quelques uns de ses anciens élèves se souviennent encore.
A l’occasion de la Fête de Paddy
Les élèves de Madouma sont invités
Pour donner satisfaction
Au gouverneur et autres assistants
Nous remarquons beaucoup de changements
Que la poste [7] et la mission sont liés
C’est pour avancer notre pays
Et rendre tout le monde [heureux]
Nous remarquons maintenant que
Le riz est notre principale ressource… [8]
Notons en passant que Jean avait créé un instrument de musique à l’aide d’un peigne à cheveu et d’une feuille de papier, et qu’il faisait de la musique en soufflant dessus.
Mboungou était un moniteur sévère et laborieux, mais il voulait surtout que ses élèves réussissent. Parmi les maitres de l’école protestante de Madouma, dont Kende Isaac et Ngai Rubin, Jean était considéré la “grosse tête.” C’était un des meilleurs enseignants de Madouma, et les élèves de sa classe étaient parmi les plus intelligents de l’établissement.
Jean ne vivait plus avec sa famille quand il est revenu dans son village comme moniteur, mais habitait dans la “maison des enseignants.” C’est à cette époque qu’il a décidé de chercher une épouse. Il est d’abord allé proposer auprès d’une première jeune fille, puis auprès d’une deuxième, mais les deux familles ont refusé l’union. A cette époque, les mariages étaient arrangés par les familles, et les jeunes gens concernés avaient peu à dire sur le sujet. Deux ans après le début de sa carrière d’enseignant, le 12 septembre 1947, il a épousé Loumba Jacqueline à Mossendjo.
Jacqueline était la fille de Nguellet et Mapaha, et Jean ne la connaissait pas. Il semble que quand il l’avait vue pour la première fois, il ne s’était pas senti attiré vers elle, non seulement à cause de son aspect physique (apparemment, elle n’était pas son genre non plus, car elle était de taille courte et sa peau était d’un teint noir ébène), mais aussi parce qu’elle n’était pas encore chrétienne. C’est l’oncle de Jean, Alphonse Nzali, qui l’obligea à prendre Jacqueline comme épouse, insistant sur le fait qu’elle avait un bon comportement, un caractère agréable, et qu’il y avait des liens de parenté entre les deux familles qu’il fallait conserver.
Malgré sa résistance intérieure à ce mariage, Jean se soumit à la tradition et aux souhaits de son oncle et exécuta les trois étapes de mariage nécessaires pour un chrétien dans son pays: le mariage coutumier, le mariage d’état civil, et le mariage religieux, qui fut conduit par les pasteurs Burrell et Loukoula. [9]
A cause de la nature tendue de leurs relations au départ, le mariage de Jean et de Jacqueline connut quelques difficultés dans les premiers mois de leur union. Mais la conversion de sa femme et la grâce de Dieu leur ont permis de surmonter certaines difficultés, et ils ont eu onze enfants par la suite.
Apres son mariage, Jean a continué d’être un enseignant exemplaire qui était aimé par ses élèves et respecté par ses collègues. Puis, il commença à sentir le désir de faire plus pour son Seigneur. Il décida d’aller partager ses pensées avec son père. Ce dernier lui répondit en disant, “Quand ta mère était enceinte de toi, j’ai fait un rêve dans lequel on m’a dit: ‘Ta femme va avoir un garçon et tu vas l’appeler Jean, car il me servira.’ “. [10] Cette confession l’encouragea à obéir à l’appel de Dieu. Mboungou a travaillé comme enseignant dans les écoles de la Mission Evangélique Suédoise de 1946 à 1955. [11]
Notons qu’à l’époque, l’enseignement était une profession respectable qui permettait presqu’automatiquement à l’enseignant (il y avait à cette époque une carence d’enseignantes) de faire partie de la classe moyenne bourgeonnante. La décision d’arrêter sa brillante carrière de moniteur pour aller suivre la formation pastorale à Ngouédi était donc un acte très courageux de sa part. Jean prit la résolution de se consacrer entièrement à l’œuvre de Dieu, et il alla à Ngouédi faire sa formation pastorale.
Alors que Mboungou finissait ses études pastorales, il fut confronté à une grande tentation. L’abbé Fulbert Youlou, élu premier ministre, puis président de la République [indépendante] du Congo, voulait constituer un gouvernement d’unité nationale et recherchait des ministres potentiels venant de différentes régions du pays. Lors d’une réunion des cadres batsangui, le nom de Jean Mboungou fut proposé par Ngongo d’Outre mer. [12] C’était un honneur pour Jean de savoir qu’une personne d’une telle stature avait proposé son nom pour un poste aussi prestigieux. Cependant, Mayengue Daniel, son père, ne voulait pas que son fils fasse la politique. Jean lui-même déclina l’offre en disant qu’il préférait défendre la cause du Seigneur plutôt que celle des hommes. Devant son refus, on proposa Isaac Ibouanga, qui devint le ministre de l’information.
En 1958, Jean reçut son diplôme de pasteur, à la suite d’un parcours académique brillant. Il fut affecté à Mfouati dans la région de Ngouédi (1958-1959).
Le 3 juillet 1960, Jean Mboungou fut consacré pasteur de l’EEC. A cause de ses bonnes performances académiques à Ngouédi, Jean obtint deux bourses d’études pour aller poursuivre ses études de théologie : une bourse suédoise et une bourse française. Jean voulait aller en France parce qu’il comprenait la langue, mais en même temps il ne souhaitait pas passer à coté de la volonté de Dieu. Il se trouvait donc devant un dilemme : quel était le bon choix ? Un jour, alors qu’il était à la veillée mortuaire d’un membre de l’EEC, il rencontra la prophétesse Nsondé Véronique et lui demanda conseil. La servante du Seigneur l’invita à la prière, et après avoir prié, elle lui dit que Dieu lui avait montré deux drapeaux : celui de la Suède en tête, puis celui de la France. Le Seigneur lui révéla que Jean irait d’abord en Suède, puis il finirait ses études en France, et c’est bien ce qui arriva. Mboungou partit poursuivre ses études théologiques en Suède en 1961 et il y resta jusqu’en 1965. Ensuite, il alla finir ses études en France, et obtint la licence en théologie à Montpellier en 1967. [13]
Mbounga rentra au Congo et sa présence enrichit l’élite intellectuelle de l’EEC et du pays. Il fut aussitôt sollicité pour devenir président de l’EEC, mais il refusa en disant qu’il y avait d’autres personnes plus expérimentées dans le ministère que lui. Il devint alors pasteur de la paroisse de Mayangui, dans la région de Brazzaville. Toutefois, en 1972, Jean Mboungou fut élu vice-président de l’EEC. Il garda ce poste jusqu’en 1975, lorsqu’il fut élu président de l’Eglise Evangélique du Congo [14], poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite. Jean Mboungou est le seul pasteur qui a été reconduit pendant 3 mandats consécutifs de 4 ans à la tête de l’EEC (1975-1987).
Jean Mboungou était un homme juste qui aimait Dieu et son peuple. Il aimait beaucoup chanter, écouter la parole de Dieu et prier. Pasteur consciencieux et compatissant, Jean ne manquait jamais de visiter ses fidèles et de partager ses connaissances de la parole de Dieu avec eux, soit par ses prédications ou par ses conseils. Il dirigeait le peuple de Dieu avec le même amour et la même austérité qu’il avait exercés envers ses élèves. Plusieurs pasteurs de l’EEC voyaient en lui un mentor et un guide qui les soutenait dans leur ministère. Le pasteur Jean Moukou résume ces sentiments en ces termes: “Jean Mboungou était comme un père pour les pasteurs ; il savait comment les aider et les éduquer. Quand il entendait quelque chose [de mal] sur l’un des pasteurs, il l’appelait chez lui et traitait avec ce dernier à huit clos. Il ne faisait [propageait] pas de commérages, mais il travaillait plutôt pour soutenir la vie de l’église.” [15]
Jean usait de la même fermeté et de la même affection vis-à-vis de sa famille, et il supportait mal les déviations. Eliane Mboungou affirme que son père “aimait et protégeait ses enfants, tout en exerçant la discipline.” [16]
Le ministère de Mboungou s’est aussi étendu auprès des dirigeants politiques du pays. En effet, les hommes politiques de tout horizon venaient le consulter de nuit ou l’invitaient. Il les écoutait, les conseillait, et priait avec eux.
Mboungou était un homme rigoureux, courageux, attaché aux principes, et prêt à défendre ses opinions. Pourtant, il a rencontré beaucoup d’obstacles et d’opposition dans l’exercice de son ministère. Plusieurs rumeurs non fondées ont circulé à son égard, surtout dans le but de ternir son caractère, sa réputation, et son travail, et elles circulaient surtout lors des élections pour la présidence de l’EEC, à cause des conflits ethniques dans l’église. [17, 18]
Ainsi, un certain nombre de fidèles venant des régions autres que celle de Mboungou (notamment de la région du Pool) ne voulaient pas de Jean comme président de l’EEC, mais plutôt d’une personne originaire de leur région. Par conséquent, certaines personnes ont enterré des fétiches au sein de la parcelle dans laquelle Jean et sa famille habitaient, dans le but de leur causer du tord, mais Dieu les protégeait. En dépit de ces activités, Mboungou montra combien il était un homme d’une certaine stature morale, car il essaya toujours de cultiver de bonnes relations avec ses opposants.
Ces actes de méchanceté et les fausses informations qui circulaient à son sujet le rendaient très triste et malheureux. Mboungou était très sensible, et il sentait peser le poids de son ministère et de ses responsabilités. L’auteur présent se souvient d’avoir assisté à un culte à Brazzaville, dans les années 1980, au cours duquel le pasteur Jean Mboungou, sous le poids des responsabilités envers l’église, a fait répéter plusieurs fois aux fideles présents, à haute voix “ Ah Mose, ah Mose, ah Mose…” (Ah Moïse, ah Moïse, ah Moïse). En répétant ces paroles, on sentait que cet homme portait sur ses épaules un grand fardeau, comme celui que portait le serviteur de Dieu Moïse, dans l’Ancien Testament.
De nombreux fidèles aimaient Jean Mboungou et respectaient son ministère. En fait, à la fin de son troisième mandat, lorsqu’il a pris sa retraite, l’EEC était prête à introduire une clause disant qu’une personne pouvait être réélue à la présidence de l’église même après avoir atteint l’âge de soixante ans, afin de le reconduire pour un quatrième mandat. Mais il refusa, et fut succédé par le pasteur Mbama Alphonse.
Mboungou n’a pas croisé les bras pendant sa retraite. Il continuait à enseigner et à prêcher dans la paroisse de Madouma et partout où on l’invitait. Pendant la guerre, alors que l’auteur et sa famille étaient des refugiés à Mossendjo, Jean Mboungou continua à prêcher l’évangile de Jésus Christ. Un oncle de l’auteur, qui était aussi voisin de Mbounga, tomba sérieusement malade. Quelques heures avant sa mort, Mboungou, le bon pasteur, lui présenta le message du salut et eut la joie de l’amener au Seigneur.
Vers la fin de sa vie, Jean Mboungou a passé un séjour assez long dans la famille de sa fille Eliane où il profita de la tranquillité pour écrire un guide biblique pour l’église. Voici les souvenirs de cette dernière: “Il aimait écrire, et il tenait un journal presque tous les jours. Il ne buvait pas, ne fumait pas. [Il] avait un régime alimentaire varié et riche qui avait préservé sa santé.” [19]
Le 27 juillet 2001, le pasteur Jean Mboungou s’est éteint, après avoir donné les dernières recommandations à sa famille et leur avoir dit qu’il s’en allait à présent, et qu’il ne fallait pas pleurer.
Médine Moussounga Keener
Notes:
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Papa (Tata) est un terme respectueux que les Congolais utilisent pour un homme adulte.
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Interview par téléphone avec Mme. Mariette Moukanou, le 28 mai, 2009, Joliet, Ill., États-Unis d’Amérique. Mariette Moukanou (femme de makita) était la première enseignante à Mossendjo. Elle a suivi une formation à Ngouédi, et y a reçu le diplôme. Elle a longtemps enseigné dans les écoles élémentaires, et a continué sa formation à l’université Marien Ngouabi, où elle a reçu le diplôme de conseiller pédagogique. Elle est diaconesse dans l’ECC, et membre de la chorale des séniors dans la paroisse de Mayangui.
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Interview avec Makany Levy, le 8 juin 2009. M. Makany Levy est un ancien Recteur de l’université Marien Ngouabi, ancien ministre de l’éducation sous le Président Alphonse Massamba-Débat, et ancien Secrétaire Général des universités africaines. A présent il passe sa retraite à Brazzaville.
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Interview avec Mariette Moukanou.
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Interview avec Pauline Koyo, le 9 février 2010. Cette interview fut exécutée par l’évangéliste Eliser Moussounga en poste à Mossendjo.
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C’était une fête régionale à laquelle le gouverneur général était convié. Pendant la Fête de Paddy, les écoles officielles (catholique, protestantes et autres) étaient en compétition autour des activités sportives, des danses et des chants.
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Le village principal était appelé la poste.
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Chanson exécutée par Mme Mariette Moukanou.
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Interview avec Pauline Koyo.
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Interview avec Eliane Mboungou le 30 mai 2009 par email, et le 1er juin 2009.
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Biographies des Pasteur de l’Eglise Evangélique du Congo, p. 17.
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Ngongo d’Outre mer était à l’époque l’un des grands cadres batsangui. Il se distinguait des autres par sa manière de parler français “ à la française “, car il avait voyagé en Europe. C’était un homme qui avait beaucoup de connaissances.
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Interview avec Sophie Boutanga le 12 juin 2009, par email.
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Jean Mboungou est le 3ème pasteur Congolais à être élu président de l’EEC après Jaspard Kimpolo et Raymond Buana Kibongui ; et il fut succédé par Alphonse Mbama.
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Interview avec Moukou Jean, Pasteur retraité de l’EEC, le 4 juin 2009.
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Interview avec Eliane Mboungou.
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Interview avec Tombet Daniel, ancien Maitre Assistant à l’Université Marien Ngouabi ; diacre et conseiller de la communauté de l’Eglise Evangélique du Congo en France, le 16 aout 2010.
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Craig S. Keener, Médine Moussounga Keener: Réconciliation pour l’Afrique: une ressource pour la réconciliation ethnique à partir de la Bible et de l’histoire, Publication pour la jeunesse africaine, 2009, France. Les conflits ethniques rongent beaucoup de continents, notamment l’Afrique. Il y a plusieurs guerres qui ont fait éruption dans différents pays d’Afrique pour des raisons ethniques, entre autres. Dans les siècles passés, des églises et des communautés entières se sont effondrées à cause des dissensions ethniques. La Bible nous interpelle autrement; elle nous appelle à la réconciliation ethnique et à l’amour fraternel. Pour plus d’information, mon mari et moi avons traité ce sujet dans un petit livre intitulé Réconciliation pour l’Afrique: une ressource pour la réconciliation ethnique à partir de la Bible et de l’histoire.
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Interview avec Eliane Mboungou.
Bibliographie
Cet article est basé sur les interviews de l’auteur et sur un livret publié par l’EEC.
Eglise Evangélique du Congo (E.E.C.), Biographies des pasteurs de l’Eglise Evangélique du Congo, Editions Conférence Pastorale, Brazzaville, 2009.
Interview téléphonique avec Mariette Moukanou le 28 mai 2009.
Interview avec Eliane Mboungou le 30 mai 2009 par courriel, et le 1er juin 2009 par téléphone.
Interview téléphonique avec pasteur Jean Mouko, le 4 juin 2009.
Interview téléphonique avec Serge Mboungou, le 6 juin 2009.
Interview téléphonique avec Levy Makany le 8 juin 2009.
Interview avec Sophie Boutanga le 12 juin 2009, par courriel.
Interview avec Pauline Koyo, propos recueillis par Eliser Moussounga le 9 février 2010 à Mossendjo.
Cet article, reçu en 2010, est le produit des recherches de Dr. Médine Moussounga Keener, maître de conférences à Eastern University à Philadelphie, Pennsylvanie, U.S.A.