Ndoundou, Daniel

1911-1986
Église Évangélique du Congo
Congo

Ndoundou

Daniel Ndoundou est né le 1er mai 1911 dans la petite ville de Kiama, dans le district de Mfouati, le département de la Bouenza, située à la frontière entre le Congo-Brazzaville et la République Démocratique du Congo. Son père, Nsemi Mboko, n’était pas chrétien. Sa mère, Bouanga Bua Mboukou, par contre, avait publiquement déclaré sa foi en Jésus Christ et elle élevait ses enfants dans la foi chrétienne. Ndoundou était aussi très proche de son oncle paternel Nsemi Noé, évangéliste de la SMF,[1] qu’il accompagnait lors de ses tournées.

Le jeune Daniel prit la décision de suivre Jésus Christ et fut baptisé le 6 juin 1923 à la station missionnaire de Kingoyi, à l’âge de douze ans. C’est au cours de cette même année qu’il perdit sa mère.

Bien qu’il soit né au Congo-Brazzaville, Ndoundou fit ses études primaires et sa formation pastorale au Zaïre (République démocratique du Congo). Ceci lui permit de bien connaître les politiques coloniales françaises et belges. Daniel commença ses études à l’école primaire catholique de Kimbenza, de 1922 à 1925, puis de 1925 à 1928 à l’école primaire catholique de Kingoyi. Il travailla ensuite comme contrôleur de train sur la ligne du chemin de fer Matadi-Kinshasa (Zaïre). De 1929 à 1930, Daniel étudia à l’école biblique de Mukimbungu au Zaïre.

En 1931, alors qu’il était âgé de vingt ans, Ndoundou Daniel reçut l’appel de Dieu. Il fut convaincu par le Saint Esprit d’abandonner son travail bien rémunéré au Congo Belge et de repartir dans sa région natale pour servir comme évangéliste. De retour dans son propre pays, il épousa Charlotte Nsouka qui avait été baptisée le même jour que lui.[2]

Il commença donc à travailler comme enseignant de la Bible avec la Mission Évangélique Suédoise de Ngouédi, allant de village en village et enseignant la foi chrétienne. A cette époque de sa vie, Ndoundou commença à avoir des rêves et des visions dans lesquels Dieu lui demandait d’évangéliser son peuple. L’une de ses visions importantes eût lieu le 15 novembre 1931 à Kinzaba.

Ndoundou vit une multitude de personnes répondant au son d’une cloche venant du ciel. Puis les personnes furent divisées en deux groupes: ceux qui étaient “purs” et ceux qui étaient “impurs.”[3] Voici un extrait des notes autobiographiques de Ndoundou, cité par Bertil Ahman :

“Dans ma vision, je voyais comment le Seigneur Jésus prenait ma main, me relevait et me plaçait au milieu des foules réunies. Quand il m’eut placé là, il me dit: À partir d’aujourd’hui, je te donne mission de montrer aux gens leurs péchés et la voie qu’ils doivent emprunter. Regarde s’ils choisissent d’aller à droite ou à gauche, dis-leur de choisir eux-mêmes le chemin qu’ils veulent prendre. Quand le Seigneur m’eut dit cela, je pus ouvrir la bouche et commencer à parler et à montrer aux gens comment ils devaient se préparer pour le chemin qu’ils voulaient emprunter.”[4]

De 1933 à 1936, Ndoundou suivit une formation d’évangéliste au Séminaire de Ngouédi. Après sa formation, Ndoundou continua son travail d’évangéliste à Ngouédi. Il était responsable de 23 villages et était considéré comme un Mvungi (un berger).

Au milieu de ses responsabilités paroissiales, Ndoundou eut la joie de devenir père d’un petit garçon (Alphonse Bondza) en Novembre 1935 et la grande tristesse de perdre sa femme en couches en 1937. Il se remaria trois ans plus tard avec Nsungi Mickaelle, originaire de sa région. Nsungi avait étudié à l’école des filles à Kingoyi et était très engagée dans l’œuvre de Dieu avec son mari.

De 1941 à 1943, Ndoundou, accompagné de sa femme, et Jean Yayaka sont envoyés au Zaïre pour une formation pastorale avec l’Ecole de Pasteurs et d’Instituteurs de Kimpese. De retour à Ngouedi, Ndoundou continua son ministère avec plus de responsabilités.

Le 16 juin 1946, Ndoundou et Yayaka furent ordonnés pasteurs de l’Église Évangélique du Congo à Dolisie. Ils firent partie de la deuxième promotion des pasteurs de la SFM.

En 1947, le mouvement charismatique zaïrois traversait une période difficile, notamment avec l’emprisonnement de son leader, Simon Kimbangu. Durant la même année, la Mission Evangélique Suédoise faisait face aux conflits sociaux entre missionnaires étrangers et chrétiens congolais, ce qui devint une cause de sécheresse spirituelle pour un temps. Par conséquent, les séminaristes congolais et les missionnaires suédois se mirent à prier pour un réveil spirituel.

Le 19 janvier 1947, Dieu répandit son réveil spirituel au Séminaire de Ngouédi, après la fervente prière de l’étudiant Raymond Buana Kibongui qui fut touché par le passage de Jean 3 v. 16 sur lequel prêcha le pasteur suédois John Magnusson. Après la prédication, Buana fut la deuxième personne à prier. Sa prière fut suivie par une repentance sincère de la part de beaucoup d’étudiants: il y eut la confession des péchés, l’abandon des fétiches et l’expérience de la paix et de la joie qui sont les résultats d’une relation personnelle avec Dieu. L’année où ces événements se passaient au Séminaire de Ngouédi, Ndoundou servait comme pasteur dans la région. Lorsque Buana Kibongi reçu une bourse d’études pour le Cameroun, et plus tard pour la France, Ndoundou devint “le personnage central du réveil.”[5]

Le réveil spirituel au Congo Brazzaville avec Daniel Ndoundou était une sorte de continuation du réveil spirituel zaïrois de 1921 avec Simon Kimbangu. Raymond Bwana Kibongui, qui est devenu plus tard un des présidents de l’Église Évangélique du Congo, déclara que “Daniel Ndoundou est le lien normal entre 1921 et 1947.”[6]

Le réveil spirituel qui avait commencé à Ngouédi, se répandit dans d’autres paroisses de la Mission Evangélique Suédoise, à travers le Congo. De 1947 à 1965, Ndoundou était membre du Conseil synodal. Dans ce rôle, il était “un lien ou un pont” entre l’œuvre missionnaire établie avant l’indépendance de l’église, plus tard l’EEC, et le réveil spirituel.[7]

À partir de 1948, Daniel Ndoundou, André Pandzou, Marie Yengo et Véronique Nsondé s’engagent à temps plein dans le mouvement de réveil. Ndoundou et son équipe avaient fait de Ngouédi, puis Loutété leur base de travail. Les gens venaient des différentes régions du Congo et du Zaïre pour obtenir de l’aide sur le plan physique, social, matériel et spirituel. Ils voyageaient à pied, par train ou par autobus. Ndoundou avait acquis une réputation de grand serviteur de Dieu, rempli du Saint Esprit. Il exerçait en particulier les dons de prophétie, de guérison, de prédication et de langues. Il pouvait aussi pénétrer les pensées les plus secrètes d’une personne. En 1948, par exemple, Milandou Simone, paralysée des deux jambes, fut guérie après que le Pasteur Ndoundou ait prié pour elle.[8]

Mbama Eugene est un autre exemple qui illustre la puissance de Dieu à travers le ministère de Ndoundou. Mbama et sa femme avaient des fausses couches fréquentes.

Un jour, il s’est confié au pasteur Ndoundou en disant: “Papa je venais de perdre encore un de mes enfants.” Ndoundou invita Nsemi Noé, Mbama et sa femme pour un moment de prière.

Après avoir prié avec eux, Ndoundou leur dit qu’ils allaient avoir cinq enfants et il leur donna les noms de leurs futurs enfants: “Kiminu, Matondo, Zola, Lenvo, et le cinquième tu donneras le nom toi-même.”

A cause de beaucoup de fausses couches, la famille de Mbama et celle de sa femme les poussait à divorcer. En fait, le docteur français, Mr. Bourgeois, qui avait examiné l’épouse de Mbama à l’époque, lui avait dit qu’elle avait une tare (une défectuosité physique héréditaire) et qu’il fallait qu’il la divorce s’il voulait avoir des enfants. Quand Mbama lui dit qu’il faisait confiance en la parole de Dieu prononcée par Ndoundou, le docteur se moqua de lui. Cette prophétie s’est accomplie: au cours des années, Mbama et sa femme ont eu cinq enfants. Mbama conclut son témoignage en disant: “Ils sont avec moi;…et personne parmi mes enfants n’est infirme.”[9]

Ndoundou prêcha dans presque toutes les régions du Congo. Pendant ses retraites spirituelles, les enfants et les jeunes étaient inclus, car il avait des sessions spéciales pour eux. Ndoundou travaillait sans arrêt pour son Seigneur Jésus Christ, au point où parfois il ne prenait pas de temps pour le repos. Il était l’âme[10] du mouvement de réveil au Congo-Brazzaville; il représentait sa force unificatrice essentielle. Il recevait chaque personne avec le même respect, sans discrimination de sexe, de groupe ethnique, d’âge ou de statut social. Il écoutait patiemment les doléances, priait et encourageait ses visiteurs à travers la parole de Dieu.

En 1951, sa deuxième épouse, Mickaelle Nsungi, mourut alors que Ndoundou était en tournée pastorale. Après trois ans de veuvage, Ndoundou épousa Henriette Mpombo qui était beaucoup plus jeune que lui.

En 1955, Ndoundou reçut dans une vision l’ordre divin d’organiser une grande conférence pour l’édification spirituelle à Kindamba (son lieu de naissance), à laquelle tous les chrétiens protestants congolais seraient invités. La réunion, qui dura une semaine, fut un grand succès. À partir de cette année, il organisa la même conférence tous les deux ans. Efraim Anderson relate la retraite spirituelle dès 1959 en ces termes :

“En 1959 environ 12000 participants ont été comptés; ils sont arrivés en trains spéciaux, en camions, et à pied…le but de la conférence est l’édification spirituelle…dans la même pensée des conférences spéciales ont été organisées pour les enfants et les jeunes dans le but d’introduire le christianisme dans la vie de famille et dans la société dans son ensemble.”[11]

La retraite spirituelle de Kindamba en 1963, fut exceptionnelle car le premier président de la république indépendante du Congo, Fulbert Youlou y participa. Son gracieux don financier nourrit beaucoup de participants. Pendant une des sessions de la retraite, Fulbert Youlou reçut le message prophétique suivant, proclamé publiquement par Ndoundou que “ses jours comme président étaient comptés.” Quelque mois plus tard, Youlou fut destitué de ses fonctions et exilé.[12]

Ndoundou fut le conseiller spirituel du Président Alphonse Massamba-Débat, qui faisait le voyage de Brazzaville a Ngouedi en voiture pour des conversations privées avec lui.

En 1963, Ndoundou est décoré de la médaille du Chevalier de Mérite Congolais. Son éducation, ses différents postes au sein de la SMF et de l’Eglise évangélique du Congo (EEC), et son ministère, ont permis à Ndoundou d’avoir une vision claire de la situation socio-politique, économique et spirituelle du pays. Déjà dans les années 50 et au début des années 60, Il priait pour l’indépendance du Congo et pour une église congolaise indépendante qui continuerait à collaborer avec les missionnaires et les églises suédoises. Il encourageait la pratique de l’agriculture et l’élevage parmi les chrétiens congolais afin de les préparer à assumer leurs responsabilités pour la future église indépendante.

En 1960, il fut nommé le pasteur-évangéliste national de l’Église Évangélique du Congo. Il assuma cette fonction jusqu’à sa retraite en 1984. En 1961 lors de la fondation de l’Eglise Evangélique du Congo (EEC), il en devint le vice-président jusqu’en 1965. Il était de plus en plus sollicité comme prédicateur dans les campagnes d’évangélisation. Ndoundou établit des slogans pour aider l’église à saisir la vision. Par exemple, il utilisait le slogan “Sala-sambila, sambila-sala” (travaillez-priez, priez-travaillez) pour encourager les chrétiens à réaliser leur autonomie financière et matérielle, sans négliger leur relation avec le Seigneur. Le slogan “Sikama, siama, tatamana, ndungunu” (réveille-toi ! Prends courage ! Persévère ! Victoire !) était un appel à persévérer constamment dans la marche avec Christ.

Chaque fois qu’il prenait la parole, Ndoundou prononçait à haute voix le premier mot du slogan et l’église scandait le reste.

Ndoundou insistait que le réveil devait rester au sein de l’EEC; il n’avait aucune intention de créer une nouvelle église, malgré des tensions internes. Sa position était soutenue par un rêve dans lequel Simon Kimbangu se plaignait que ses disciples ne mettaient pas Jésus Christ au centre de leur mouvement et que c’était une erreur d’avoir fondé une église en son nom.[13]

En 1970, Ndoundou et sa famille s’installèrent dans la ville de Loutété où il y avait une gare ferroviaire. Ils habitaient au sein de la paroisse où Ndoundou recevait les foules qui arrivaient sans cesse. Son autorité était reconnue au niveau de l’église et de la nation. Il était souvent consulté pour des négociations entre différentes parties. Par exemple en 1970 à Pointe noire, lorsque les jeunes voulaient utiliser des guitares électriques dans l’adoration, les anciens de la paroisse refusèrent. Il fallut l’intervention de Ndoundou pour que la paroisse donne la permission aux jeunes de jouer ce genre d’instrument de musique.[14]

On l’appelait “vukamanda” le réconciliateur (ou l’unificateur) des tribus, car son rôle en tant que médiateur de conflits était bien connu et respecté. Ndoundou prêchait aussi l’unité parmi les chrétiens venant de différents groupes ethniques.

Le ministère de Ndoundou prit une tournure internationale quand il voyagea en Europe et visita les églises scandinaves (la Suède, la Norvège et la Finlande), en 1970. En 1974, la Communauté Evangélique du Zaïre l’invita pour une tournée d’évangélisation au Bas Zaïre.

Ndoundou avait ses critiques. L’un d’eux était Raymond Buana Kibongui, qui était le premier à être touché par le réveil spirituel. Alors que Buana était président du Séminaire, et Ndoundou le pasteur évangéliste l’incident suivant eut lieu :

“Du haut de la chaire, Buana dit quelque chose que Ndoundou ne pouvait pas accepter. Les informateurs ne peuvent pas dire exactement de quoi il s’agissait, mais Ndoundou se leva de son banc et les deux hommes s’approchèrent l’un de l’autre avec une attitude menaçante. Buana perdit alors la maîtrise de soi et quitta le temple en courant. Il continua à courir dans tous les sens sur les sentiers des parages. Petit à petit, il se calma, et dans l’après-midi, tous se réunirent pour célébrer un nouveau culte de clôture. À ce moment-là, un acte de réconciliation eut lieu et la célébration s’acheva malgré tout dans la dignité.”[15] Quelles que soient les motivations derrière ces critiques, Ndoundou était un homme dévoué au Seigneur et aux personnes qu’il servait, tout en ayant ses faiblesses.

En 1984, la santé de Ndoundou se dégrada à la suite d’un accident cardio-vasculaire causé par une hausse de tension artérielle. En 1985, il partit en France pour des soins médicaux à l’Hôpital de Montfermeil (Paris). Mais le 6 janvier 1986 il s’endormit dans le Seigneur.

Daniel Ndoundou était un instrument remarquable entre les mains de Dieu pour amener beaucoup de congolais à la foi en Christ. Bien que n’ayant pas fait d’études théologiques supérieures, le pasteur Daniel Ndoundou était un “homme selon le cœur de Dieu.” Le Docteur Efraim Andersson, missionnaire avec la Mission Evangélique Suédoise au Congo Français de 1929 à 1949, et qui connaissait personnellement Ndoundou, le décrit comme ayant un don très spécial pour toucher les cœurs des hommes. Il dit:

“Le pasteur Ndoundou…possède un don très spécial pour le ministère pastoral. D’une manière qui lui est propre, il peut amener des personnes à la repentance, à la confession de leur péché, à la conversion. D’une manière qui lui est propre, il peut aussi les réconforter et les affermir de nouveau. On dit qu’il possède un don par lequel il peut pénétrer dans les pensées les plus secrètes d’une personne. Face à lui, il vaut mieux dire la vérité.”[16]

Bertil Ahman résume le ministère de Ndoundou en ces termes:

“Dans sa fonction de pasteur et de dirigeant du Réveil avec ses dons particuliers, il fut bâtisseur de ponts entre différentes traditions, différentes croyances et différentes valeurs.”[17]

Dans la brochure publiée par le groupe de jeunesse “Cercle Biblique Evangélique de la paroisse Tié-Tsié” à Pointe Noire, sur l’Église Évangélique du Congo, Daniel Ndoundou est décrit comme étant “tout un symbole du réveil spirituel”[18] dans l’église. Le pasteur Ndoundou Daniel a légué un impressionnant héritage spirituel à l’Église Évangéliquedu Congo.

Médine Moussounga Keener


Notes

  1. Svenska Missions Förbundet; Swedish Evangelical Mission.
  2. Bertil Ahman: Pasteur Daniel Ndoundou dirigeant de réveil dans l’église évangélique du Congo, p. 78.
  3. Célestin Bissila, Vie du réveil du Pasteur Daniel Ndoundou à la mission de Ngouédi; quel enseignement pour l’Église du 21ème siècle? (Pointe Noire : Éditions LMI, s.d.), 15.
  4. Bertil Ahman : Pasteur Daniel Ndoundou dirigeant de réveil dans l’église évangélique du Congo, p. 80.
  5. Bertil Ahman : Pasteur Daniel Ndoundou dirigeant de réveil dans l’église évangélique du Congo, p. 85.
  6. Ibid. p. 85.
  7. Ibid. p. 85.
  8. Eglise Évangélique du Congo, Ngouabi a 60 ans ; historique des 90 ans d’évangélisation par la Mission Evangélique Suédoise et l’Église Évangélique du Congo (Pointe Noire : Imprimerie IAD, Congo, 1991), 27.
  9. Interview with Mbama Eugene on Mont Ngouedi TV, under the title “_Révélations chocs : Qui était le Révérend Pasteur Daniel Ndoundou ?””on YouTube, August 18, 2018.
  10. Efraim Anderson: Churches at the Grass-Roots; A Study in Congo-Brazzaville; Lutterworth Press, 1968, p. 77
  11. Ibid. p. 77.
  12. Bertil Ahman: Pastor Daniel Ndoundou, revival leader in the Evangelical Church of Congo, p. 92.
  13. Ibid. p. 90.
  14. Bertil Ahman: Pastor Daniel Ndoundou, revival leader in the Evangelical Church of Congo, p. 99.
  15. Ibid. p. 96.
  16. Efraim Anderson: Churches at the Grass-Roots; A Study in Congo-Brazzaville; Lutterworth Press, 1968, p. 77.
  17. Bertil Ahman: Pasteur Daniel Ndoundou dirigeant de réveil dans l’église évangélique du Congo, p. 245.
  18. Eglise Évangélique du Congo, Connaissances sur l’Église Évangélique du Congo (EEC) : de l’arrivée des missionnaires à nos jours, (Pointe Noire : Editions LMI, Congo, 2002), p. 13.

Cet article, reçu en 2009, est le produit des recherches de Dr. Médine Moussounga Keener, maître de conférences à Eastern University à Philadelphie, Pennsylvanie, U.S.A.


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