Collection DIBICA Classique
Tous les articles créés ou soumis au cours des vingt premières années du projet, de 1995 à 2015.Nenilava
Madagascar connaît depuis plus d’une centaine d’années quatre mouvements de réveil [1] d’envergure nationale. Une des caractéristiques fondamentales de ces mouvements est leur enracinement au sein des églises, à l’origine dans le milieu protestant luthérien puis ensuite dans les trois autres églises existantes : protestante réformée, anglicane, et catholique. Ces mouvements constituent, de par leur vocation, des piliers dans les églises locales et, de leur côté, les différentes autorités ecclésiastiques acceptent leur existence.
Germaine Volahavana, encore appelée Nenilava, a donné naissance au mouvement de réveil d’Ankaramalaza.
Volahavana était son nom de naissance. Son père Malady, de la tribu Antaimoro, était de descendance royale. À la fois roi (ampanjaka) et devin guérisseur (ombiasa), il était renommé et respecté dans sa région. La mère de Volahavana s’appelait Vao. Ils habitaient à Mandrondra, canton de Lokomby et district de Manakara. Volahavana, qui avait plusieurs sœurs et frères, était la troisième parmi les quatre sœurs.
Pendant toute son enfance, Volahavana grandit dans un milieu païen, mais n’appréciait pas du tout les activités de guérisseur de son père. Quelquefois elle le dénigrait devant ses clients– suscitant sa colère–et lui disait qu’elle n’aimait pas ces dieux qui avaient toujours besoin de quelqu’un pour les interpréter. Aussi, disait-elle, est-ce que Dieu est visible?
Elle voulait rencontrer le Dieu tout puissant, s’il existait. Elle n’avait pas envie de jouer avec les autres enfants de son âge, mais préférait rester seule pour maintenir ce désir constant.
Vers l’âge de dix ans Dieu commença à se révéler à Volahavana avant même qu’elle soit chrétienne. Cela commença tout d’abord avec des songes : un grand homme vêtu en blanc l’emmena tous les soirs dans un grand bâtiment en pierre. Il lui lava les pieds et les essuya avec une serviette, puis l’étendit sur un lit et la berça jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Puis à l’aube, il la raccompagna chez ses parents. Dans un autre songe elle se vit attrapée dans un filet et emportée au ciel. Ces deux songes lui revinrent régulièrement jusqu’à l’âge de douze ans.
Après, les songes cessèrent et elle entendait constamment une voix qui appelait son nom vers le milieu du jour. Elle courut chez ses parents pour voir si c’était eux qui l’appelaient. Cela les fit rire et ils la prirent pour une folle ! Elle alla donc dehors pour trouver un refuge tranquille sous un arbre dont elle nettoya les alentours et là elle passa son temps à pleurer ou à penser à ce Dieu qu’elle ne connaissait pas encore. Elle avait l’habitude de s’y rendre quand elle avait l’âme en peine.
Quand elle avait quinze ans [2] on lui fit plusieurs offres de mariage mais comme elle n’avait jamais songé au mariage, elle refusa. Ses parents, confus par ses refus répétés, l’envoyèrent habiter chez sa sœur à Manakara. Elle n’y passa qu’une année, préférant rentrer au village afin de ne pas être tentée par la vie citadine.
Trouvant le comportement de leur fille différente des autres enfants, Malady consulta son sikidy (oracle) et fut bouleversé par la réponse. En effet, il découvrit qu’un esprit supérieur, un Dieu suprême, habitait sa fille : c’était elle, Volahavana, qui était la reine et lui, son père, l’esclave–ce qui lui semblait complètement illogique. Il fut convaincu que le Dieu de Volahavana était le Dieu juste et suprême, supérieur aux autres dieux. Dorénavant, Malady abandonna ses idoles et ordonna à sa famille d’obéir au Dieu de Volahavana. Il prophétisa aussi que deux ans après le début du ministère de Volahavana, il mourrait–une prophétie qui s’accomplit quelques années plus tard.
Las de ses refus continus aux demandes en mariage, ses parents contraignirent Volahavana à épouser Mosesy Tsirefo, un catéchiste de soixante-et-un ans, veuf et père de plusieurs enfants de sa première épouse. Volahavana dut suivre les cours de catéchisme avant de recevoir le baptême nécessaire pour son mariage religieux. Deux semaines lui suffirent pour apprendre convenablement les leçons du catéchisme. Elle fut baptisée en 1935 à Lokomby par le pasteur Ramasivelo, prenant Germaine comme nom de baptême. Après que son mariage avec Mosesy Tsirefo reçut la bénédiction de l’église, ils partirent s’installer à Ankaramalaza [3] où son mari continuait à l’instruire sur ce la religion chrétienne. Il fut aussi aidé par les pasteurs Rakotovao et Bernard Radafy.
Dieu appela Volahavana à son service quand elle était âgée de vingt ans. Une des filles de Mosesy Tsirefo était malade, possédée par un esprit maléfique. Le catéchiste Petera de Vohidrafy était présent ét essayait de l’exorciser. Volahavana s’affairait à allumer le feu pour la cuisson quand, soudain, une voix lui commanda instamment de se lever et d’agir sur l’enfant. Quand elle hésita, une force invisible la bouscula et la plaça face à la jeune fille qu’elle étreignit avec ses bras. Volahavana lutta pendant longtemps avec elle, et finalement l’esprit maléfique qui était dans la jeune fille dit : “Nous allons partir, car Celui qui est plus puissant que nous arrive.” Et le miracle eut lieu : la jeune fille fut guérie et retrouva ses esprits.
Ce miracle eut lieu le mercredi 1er août 1941. La nuit du mercredi au jeudi 2 août 1941[4], Jésus dit aux trois personnes présentes pendant la guérison, Volahavana, Mosesy Tsirefo et Petera de Vohidrafy : “Levez-vous, prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. Chassez les démons. Engagez-vous…et ne repoussez pas le temps. L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié parmi les tribus de Matitanana et d’Ambohibe. Je vous ai choisis pour cette mission. Je vous ordonne de l’accomplir.”
Les deux catéchistes acceptèrent facilement, mais Volahavana refusa, en disant qu’elle était encore jeune, qu’elle ignorait les Écritures Saintes et ne pouvait trouver des mots justes pour prêcher. Cependant Jésus persista en lui disant : “Lève-toi et annonce partout la Bonne Nouvelle.” Elle se soumit mais fit un marché avec Jésus, demandant qu’Il lui donne à l’avance ce qu’elle devait dire. Jésus y consentit.
Le catéchiste Petera de Vohidravy avait déjà commencé sa mission d’évangéliste quand Volahavana se joignit à son travail. Des individus du groupe de Petera la jalousaient et lui donnèrent le surnom moqueur Nenilava, qui signifie littéralement “mère grande,” pour la ridiculiser pour sa stature physique relativement haute–taille assez rare chez une femme malgache. Volahavana tint bon, sans répliquer, mais elle pria ainsi : “Jésus, je suis prête à accepter ce surnom de Nenilava, mais que par ce nom ta puissance soit proclamée à travers le monde.”
Son vœu fut exaucé car on la connaissait partout par ce nom à travers sa mission et les miracles qui l’accompagnaient. Beaucoup de gens ne la connaissaient que par ce nom.
Pour sa formation, Jésus n’oublia pas sa promesse et lui accorda le don de parler en langues puis lui apprit les Saintes Écritures. Nenilava passa trois mois pour apprendre comment parler les langues qu’elle utiliserait ultérieurement pour apprendre les Saintes Écritures. C’était Jésus lui-même qui l’enseignait. Il lui apprit d’abord les douze principales langues parlées dans le monde. Il les utilisa ensuite pour converser avec elle. En dehors de cela, elle parlait couramment chacune de ces langues.
Nenilava employait seulement son don de langues pour parler avec Jésus, mais pas comme base de son enseignement. Au début de son ministère, elle parlait souvent avec Jésus en langues, mais plus tard, elle Lui demanda de ne pas utiliser ce don quand elle se trouvait devant des gens, de peur que des gens mal intentionnés en profitent pour l’imiter ou l’utiliser à d’autres fins.
Pour l’enseigner, Jésus utilisait un tableau blanc et écrivait avec des écritures qui étaient blanches aussi. Il écrivait du haut vers le bas (comme font les chinois). Les cours se passaient dans un endroit tranquille, soit à la maison ou dans la forêt, le tableau accroché au mur ou pendu entre les branches. Parfois Jésus utilisait un grand livre avec des pages très fines sur lesquelles Il écrivait avec des écritures blanches. Pour pouvoir les lire, Nenilava s’agenouillait et s’abaissait jusque sur le sol. Dans ses cours, Jésus lui soufflait les mots à l’oreille. Quand Mosesy Tsirefo la voyait ainsi agenouillée à la maison, il a croyait en prière.
Pour l’apprentissage des Saintes Écritures, Jésus la fit monter sept fois au ciel en l’espace de trois jours. D’abord Jésus lui annonça qu’elle allait mourir le vendredi à onze heures. Dès lors, on prévint les fidèles des paroisses du district. Tous ceux qui étaient disponibles arrivèrent–même les paroisses éloignées envoyèrent des représentants. Le pasteur Rajaona Salema y était présent aussi. Lectures bibliques et prières se succédaient.
Nenilava se coucha sur un lit drapé de blanc en attendant le moment prévu. On couvrit son corps d’un drap blanc à l’exception de son visage qu’on laissa à découvert. L’ascension de son âme se fit doucement. Les gens présents entouraient son lit, continuant jour et nuit à prier et à chanter pendant trois jours, en attendant son retour. Trouvant le temps long, les parents découragés pensaient qu’elle ne reviendrait plus, mais les chrétiens présents jeûnèrent jusqu’à son retour.
Les trois jours écoulés, Nenilava revint le dimanche à huit heures. Une fois descendue du lit, elle prêcha la parole de Dieu en I Corinthiens 15 v. 55 qui dit : “O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?”. Jésus lui avait appris les quatre évangiles.
Jésus annonça ensuite à Nenilava qu’elle devait livrer bataille avec le dragon afin de l’aguerrir car sa mission ne serait d’aucun répit. Ce combat mortel dura trois jours successifs et Jésus se trouvait toujours à ses côtés. Au troisième jour du combat, elle vaincut la bête, au nom de Jésus. Après cette victoire, elle jeuna pendant deux mois et demi, en mangeant seulement des petites boules blanches qui ressemblaient à l’hostie de la Cène.
Au début de sa mission, elle avait vingt-deux jeunes gens qui travaillaient avec elle à Ankaramalaza. Elle commença sa campagne d’évangélisation dans sa région, du côté de Manakara et de Vohipeno. Son mari, le catéchiste Mosesy Tsirefo, travailla avec elle jusqu’à sa mort en 1949. Par la suite, Nenilava sortit de sa région, invités par les églises, tout d’abord à Antsirabe–où se trouvait le siège central des œuvres des missionnaires luthériens norvégiens à Madagascar–et ses alentours. Puis elle monta en Imerina, dans la capitale d’Antananarivo et ses périphéries. De là, elle partit répondre aux nombreuses invitations dans plusieurs autres régions–Tamatave, Majunga, et même jusqu’aux îles Comores. En 1973 elle partit aussi à l’étranger à l’invitation de plusieurs églises, accompagnée de Mme. Razanamiadana, bergère-évangéliste. Au cours de ces visites elle eut l’occasion d’apporter son témoignage à la parole de Dieu devant diverses assistances.
Accompagnée de ses amis collaborateurs, Nenilava avait comme habitude de travailler avec les pasteurs et les églises. Là où elle se trouvait, des gens venaient de partout pour prier, se faire soigner ou être exorcisé et d’autres emmenaient leurs malades. Des miracles se produisirent : les aveugles recouvraient la vue, les malades guérissaient, et même des problèmes personnels ou familiaux étaient résolus. Son principe était le même, partout où elle allait: prière, prédication de la bonne nouvelle, exorcisme (asa) et imposition des mains accompagnée de paroles de fortification et de réconfort (fampaherezana) tirées de versets bibliques.
En 1973 quand le roi de Norvège lui demanda de décrire son travail, elle lui répondit : “Je prêche l’évangile, soigne les aliénés mentaux, éduque les jeunes délinquants, élève les nourrissons et les vieillards” (traduction libre).
Ainsi le Toby Ankaramalaza (centre de réveil d’Ankaramalaza) se transforma progressivement en un centre d’accueil. La plupart des gens, après leur guérison physique ou morale à Ankaramalaza, s’y installaient car ils ne voulaient plus rentrer chez eux. Le centre se dota petit à petit d’une école pour les enfants, puis d’un dispensaire. L’eau potable avec l’installation de bornes fontaines (sur le bord de la route) et l’électricité vinrent plus tard. La cathédrale que Nenilava rêvait d’y construire sur le modèle de celle qu’elle avait vue en Norvège y fut bâtie aussi.
Des annexes du Toby Ankaramalaza se formèrent un peu partout dans l’île comme celui à Ambohibao, dans la capitale, dans les années 1980, et en France dans le village de Pouru St. Rémy, situé prés de Charleville-Mezières, dans les années 1990.
A partir de 1975, ses tournées s’estompèrent peu à peu. Elle s’installa la plupart de l’année dans sa résidence construite dans le centre de réveil d’Ambohibao.
Par le ministère de Nenilava–qu’ils soient malgaches, européens ou africains–beaucoup reçurent Jésus et furent délivrés de l’emprise du péché et de l’esclavage du diable pour connaître une vie nouvelle et la paix à la lumière du Saint Esprit. D’elle-même Nenilava ne se proclama jamais prophétesse, mais ses actes et ses paroles de vérité ont attesté de son don.
Nenilava avait des enfants adoptifs qu’elle recevait de leurs parents biologiques après des vœux exaucés que ceux-ci avaient faits à Dieu. Elle se préoccupait non seulement de leur éducation spirituelle mais, comme tous les parents, elle se souciait aussi de leur instruction afin de les parfaire à tous les niveaux. Elle avait aussi partout dans l’île, ainsi qu’à l’extérieur, des enfants spirituels qui s’attachaient à elle et qu’elle aimait et portait en prière.
Les vœux d’enfance de Nenilava furent exaucés : elle put rencontrer ce Dieu Tout Puissant qu’elle désirait tant et faire connaître sa puissance à travers sa mission. Son désir de monter aux cieux fut réalisé.
Elle mourut en 1998 dans sa résidence au centre de réveil à Ambohibao-Antananarivo et son corps fut transporté et enterré dans son village natal, dans l’enceinte du Toby Ankaramalaza. Comme une mère remplie d’amour, elle avait donné un bon exemple et laissa à ses enfants et à ses collaborateurs, la tâche de continuer, dans la foi et l’amour du prochain, l’évangélisation et les œuvres de bienfaisance qu’elle avait commencées. [5]
Berthe Raminosoa Rasoanalimanga
Notes:
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Les quatres grands mouvements de réveil à Madagascar sont: le mouvement de réveil à Soatanàna avec Rainisoalambo (1894), le mouvement de réveil à Manolotrony avec Ravelonjanahary (1927), le mouvement de réveil à Farihimena avec Daniel Rakotozandriny (1939), et le centre de réveil à Ankaramalaza avec Nenilava (1941).
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Jadis, les jeunes filles malgaches se mariaient généralement vers l’âge de quinze ans. Seulement les garçons avaient droit à la scolarisation. Les jeunes filles aidaient leur mère dans le ménage en attendant le mariage. C’était un déshonneur pour la famille si une jeune fille en âge de se marier restait encore chez ses parents.
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Ankaramalaza est un hameau situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Vohipeno. Avant c’était un pâturage et une terre agricole que Mosesy Tsirefo avait demandé à Malady, le père de Nenilava, pour y cultiver des caféiers, des bananiers, des oranges, et du riz. Ensuite, Mosesy y construisit une maison pour lui et sa famille et une autre pour ses salariés. Après la mort de sa femme, il épousa Germaine Volahavana (Nenilava) qui vint y s’installer avec lui. Ce n’est qu’à partir de l’année 1953 que l’on appela cet endroit “centre de réveil” car déjà à cette époque beaucoup de malades y venaient.
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Ces deux dates sont commémorées chaque année au Toby d’Ankaramalaza et le 2 août est désigné pour la consécration de futurs bergers. C’est un grand pélérinage annuel. Les toby annexes d’Ankaramalaza y sont représentés ainsi que les autres centres de mouvement de réveil.
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Moi-même [l’auteur], je suis reconnaissante à Dieu car même si j’avais entendu parler de Nenilava dans ma jeunesse, ce n’était que bien des années plus tard que je me suis décidée à la rencontrer au Toby Ambohibao en 1997. J’y fus consacrée comme “bergère” à ce même endroit sous la promotion “Santatra” (qui signifie “prémices”). Santatra est le nom qu’elle avait donné à la première promotion de bergers tout au début de son ministère. De son vivant c’était elle-même qui nommait la promotion. Après sa mort, à partir de 1998, le bureau du centre de réveil d’Ankaramalaza décida de donner aux promotions suivantes les noms qu’elle avait données aux toutes premières promotions.
Bibliographie:
Ankaramalaza-Germaine Volahavana Nenilava: histoires et témoignages (Antananarivo : Imprimerie luthérienne malgache, 2007).
Pasteur Zakaria Tsivoery, “Ankaramalaza” in Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara [L’histoire des mouvements de réveil à Madagascar], (Antananarivo: Imprimerie luthérienne malgache, 2001).
Nenilava-Volahavana Germaine (Antananarivo : TPFLM, juillet 1986).
Soloarison Rameloarison, “Ny tantaran’ny fifohazana Ankaramalaza” (l’histoire du mouvement de réveil à Ankaramalaza), mémoire de licence en théologie.
Berger-évangéliste Razanamiadana, Rakitsoratra Notsongaina: Ny dia niarahako tamin’i Mama Volahavana Germaine Nenilava, fizarana voalohany (recueil des visites que j’ai faites avec maman Volahavana Germaine, première partie), 2007.
Bruno Rabarihoela, “Mama Nenilava sy ny asa Faminaniana ary ny Fiainam-pirenena” (Maman Nenilava, la mission de prophétie et la vie de la nation), 2007.
James Rabehatonina, Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara (1894-1990) [Histoire des mouvements de réveil à Madagascar], (Imarivolanitra: Trano Printy FJKM, 1991).
Cet article, reçu en 2008, est le produit des recherches de Madame Berthe Raminosoa Rasoanalimanga, directrice du Centre National des Archives FJKM (1984-2007), récipiendaire de la bourse du Projet Luc en 2008-2009.
Photos:
[1] Photo de Nenilava dans le recueil de ses visites à l’étranger intitulé Rakitsoratra Notsongaina: Ny dia niarahako tamin’i Mama Volahavana Germaine Nenilava, fizarana voalohany rédigé par Rasanamiadana.
[2] Nenilava devant sa maison à Ankaramalaza. Photo du livre Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara du Pasteur Zakaria Tsivoery.
[3] Nenilava avec la sœur Mamavao et sa famille. Photo du livre Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara du Pasteur Zakaria Tsivoery.
[4] Nenilava entourée de sa famille. Photo du livre Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara du Pasteur Zakaria Tsivoery.
[5] Le village d’Ankaramalaza. Photo du livre Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara du Pasteur Zakaria Tsivoery.
[6] Groupe de bergers et bergères consacrés en 1970 à Ankaramalaza. Photo du livre Tantaran’ny Fifohazana eto Madagasikara du Pasteur Zakaria Tsivoery.